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Moins à l’aise physiquement, les Lyonnais ont été rapidement cueillis à froid sur un superbe but de Hulk (9e). Ce même Hulk anéantissait les espoirs olympiens à un quart d’heure de la fin du match et mettait un terme à la Peace Cup de l’OL.
Les olympiens n’avaient pas le choix. S’ils voulaient continuer l’aventure dans cette Peace Cup et défendre leur trophée ils se devaient de venir à bout du FC Porto.
Pour cela, ils se mettaient immédiatement en action sur un coup de pied de coin. Ce corner, frappé rentrant par Michel Bastos forçait le portier de Porto à sortir le ballon des deux poings (1e). Les Lyonnais étaient bien en place mais les Portuguais faisaient mouche sur leur première occasion de but. Hulk se démenait dans l’axe et expédia une frappe monstrueuse dans la lucarne. Rémy Vercoutre effleura le ballon qui termina tout de même sa course dans le but (9e). Lyon était mené 1 but à 0 ! Ce n’était pas l’entame de match que l’ont avait imaginé pour les joueurs lyonnais. Ceux de Porto effectuaient un excellent pressing et rendait les Lyonnais fébriles. Miré Pjanic puis Anthony Mounier tentaient de donner l’impulsion offensive nécessaire à l’OL mais cela demeurait infructueux (25e). A la suite d’un centre de Cissokho mal renvoyé par la défense portuguaise, Miré Pjanic tenta sa chance mais Helton bloqua le cuir sans problème (30e). Michel Bastos frappa à son tour d’une vingtaine de mètres mais sa tentative fila à coté (31e). La fin de la première période était sifflée par l’arbitre espagnol Monsieur Gonzales et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on restait un peu sur notre faim.
A l’entame de la seconde période, Fred Piquionne, légèrement blessé, céda sa place à Ederson. Après une superbe montée de Cris, Ederson, justement, tenta une frappe lointaine que Helton capta sans souci (59e). Ederson, encore lui, héritait d’un ballon dans la surface mais fut malheureusement contrer in-extremis par un défenseur (64e). Les Portuguais opéraient en contre et Mariano Gonzales força Rémy Vercoutre à boxer le ballon en corner (65e). Le portier des Gônes était sollicité une nouvelle fois la minute suivante pour une sortie kamikaze de la tête qui nous rappellait les plus belles années de Pascal Olmeta. Les Portuguais étaient parfaitement en place et les Lyonnais avaient bien du mal à s’approcher du but adverse. Sur un coup franc de Michel Bastos mal capté par Helton, Cris frappait alors qu’il était à terre mais voyait le cuir passer devant la ligne de but (71e)… Quelle occasion ! Quelques miutes plus tard, Hulk était lancé sur le coté gauche, il résista à Jean II Makoun et ajusta Rémy Vercoutre (75e). 2 buts à 0 pour Porto ! Le scénario se compliqua fortement pour les Lyonnais. Ederson tenta à nouveau sa chance mais son tir fila de peu à coté du cadre (85e). Yanis Tafer s’essaya lui aussi au tir mais sa tentative desepérée s’envola dans les nuages (87e). L’arbitre espagnol siffla la fin de la rencontre qui signifiait la fin prématurée de l’OL dans cette Peace Cup 2009.
O FC Porto derrotou o Olympique de Lyon por 2-0 e colocou-se mais a um passo das meias-finais da Peace Cup, precisando agora apenas de um empate para alcançar este objectivo. Hulk marcou os dois golos da equipa de Jesualdo Ferreira, um em cada parte.
O FC Porto colocou-se, esta segunda-feira, a um empate das meias-finais da Peace Cup ao derrotar os franceses do Olympique de Lyon, que desta forma ficaram impedidos de revalidar o título nesta prova que vai na sua quarta edição.
Em Huelva, o FC Porto, viu o perigo rondar a sua baliza nos primeiros minutos, nomeadamente quando Helton defendeu com dificuldade um canto directo de Michel Bastos, mas respondeu a este ímpeto com um golo aos dez minutos.
No primeiro remate que o FC Porto fez à baliza adversária neste encontro, Hulk, de fora da área, não deu qualquer hipótese ao guarda-redes Remy Vercourte, inaugurando desta forma o marcador.
O avançado brasileiro voltou a visar a baliza da formação lionesa aos 26 minutos, com os franceses a responderem com remates de meia distância de Pjanic (28′) e de Toulalain, à meia hora.
No segundo tempo, os franceses voltaram a tentar o empate num cruzamento de Michel Bastos que Ederson não conseguiu emendar aos 51 minutos, com o jogador brasileiro da equipa gaulesa a falhar novamente o golo, aos 59 minutos.
A formação orientada por Jesualdo Ferreira respondeu aos 65 e 66 minutos por Mariano Gonzalez que proporcionou duas boas defesas ao guardião da equipa francesa, com Cris a falhar por pouco a igualdade, aos 72 minutos, após um erro de Helton.
Quando faltava um quarto-de-hora para o fim, o reforço argentino Radamel Falcao isolou Hulk que, só com Vercourte pela frente, fez com muita calma o 2-0, resultado confirmou o FC Porto como equipa até agora cem por vitoriosa na pré-época.
Para chegar às meias-finais da Peace Cup, torneio da pré-temporada disputado por 12 equipas de todo o mundo, os portistas necessitam apenas de um empate na quarta-feira diante dos turcos do Besiktas, em mais uma partida a contar para o Grupo D desta competição.
Sob a arbitragem do espanhol Iturralde Gonzalez, no estádio Nuevo Colombino, em Huelva, peranmte uma assistência de cerca de 1500 espectadores, as equipas alinharam da seguinte forma:
Olympique de Lyon: Remy Vercoutre, Anthony Reveillere, Cris, John Mensah, Aly Cissokho, Michel Bastos (Clement Grenier, 86′), Miralem Pjanic (Yanis Tafer, 74′), Jean Makoun, Jeremy Toulalan (Kim Kallstrom, 56′), Frederic Piquionne (Ederson, 46′) e Anthony Mounier (Sidney Gouvou, 56′).
Suplentes: Joan Hartock, François Clerc, Fábio Grosso, Maxime Gonalons, Mathieu Bodmer, Kim Kallstrom, Ederson, Clement Grenier, Sidney Gouvou e Yanis Tafer.
FC Porto: Helton, Fucille (Nuno André, 89′), Rolando, Bruno Alves, Álvaro Pereira, Fernando, Raul Meireles, Mariano Gonzalez (Diego Valeri, 86′), Belluschi (Guarin, 64′), Hulk (Farias, 86′) e Silvestre Varela (Falcão, 60′).
Suplentes: Beto, Nuno, Benitez, Maicon, Nuno André, Guarin, Diego Valeri, Tomás Costa, Miguel Lopes, Radamel Falcão e Ernesto Farias.
TSF (Portugal)
Honorato Ederson, le milieu de Lyon, avait été recruté il y a un an afin de préparer la succession de Juninho.
Le désormais légendaire numéro 8 de l’OL parti, cette saison doit être celle de l’ancien Nicçois, qui espère saisir sa chance et être digne des responsabilités qui vont être les siennes.
« Juninho est irremplaçable »
Dans un entretien accordé au Progrès, il refuse la comparaison avec son aîné.
« Juninho est irremplaçable dans le club et parmi les supporters. Nous n’avons pas les mêmes caractéristiques. »
Après une saison mitigée, notamment puisqu’il n’avait été que très peu utilisé aux postes où il s’exprime le mieux, il espère pouvoir retrouver une position plis axiale qu’il préfère.
« Je me sens le plus à l’aise comme 9 et demi ou 10.
C’est mon poste de prédilection.
Je ne suis pas un joueur décisif comme peut l’être Juninho ou Benzema, mais je peux faire jouer les autres avec la volonté de donner mon maximum. »
« Ma volonté première était de rester à Lyon »
Durant l’intersaison, il a été sollicité par quelques grands clubs européens, comme l’Inter Milan.
Des intérêts flatteurs mais auxquels il n’a pas vraiment prêté attention.
« J’étais en vacances au Brésil et mon agent m’informait des différents contacts. Mais, je lui avais dit que ma volonté première était de rester à Lyon. »
Une envie guidée par l’espoir de reconquérir le titre de champion de France avec l’OL, l’objectif prioritaire après avoir abandonné la couronne aux Girondins de Bordeaux.
« On aura une très forte équipe »
Selon Ederson, la formation rhodanienne devrait être très compétitive pour le prochain exercice.
« L’OL est un grand club européen et a un devoir de résultats.
Les dirigeants ont réussi un bon recrutement.
Les automatismes vont demander un peu de temps, mais quand ils seront là, on aura une très forte équipe. »
Il aspire à s’épanouir dans la nouvelle configuration dans laquelle devrait évoluer les Gones, un 4-4-2 qui n’est plus au goût du jour depuis bien longtemps du côté de Gerland.
La Seleção dans le viseur
Comme Michel Bastos, venu à Lyon pour pouvoir se rapprocher de la Seleção, le milieu de 23 ans songe parfois à la sélection brésilienne, d’autant que la Coupe du Monde 2010 se rapproche à grands pas.
« On en a parlé avec Michel Bastos.
Il y a beaucoup de concurrence à nos postes, mais rien n’est impossible.
J’avais discuté avec Dunga après la manche aller contre Barcelone et je sais qu’il regarde les matches du championnat de France. »
« Un rêve absolu »
A l’OL, ils seront nombreux à jouer une place en Afrique du Sud, toutes nationalités confondues.
Mais, pour les Brésiliens, la sélection est une véritable institution.
« C’est dans notre culture.
Chez nous, il ne se passe pas un jour sans qu’on parle de l’équipe nationale.
Et pour chaque joueur, c’est un rêve absolu. »
Un rêve qu’Ederson croit pouvoir toucher du doigt dès cette saison.
ederson.wordpress.com 