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Et de 5 victoires en deux semaines ! Samedi soir dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1, l’OL s’est imposé devant l’ASNL (3-1) et prend provisoirement la tête avant le choc OM-Bordeaux de dimanche. Bafé Gomis (38e) et Lisandro Lopez (50e) ont d’abord concrétisé la domination lyonnaise mais les Lorrains se sont complètement réveillés, revenant au score par Youssouf Hadji (57e). Michel Bastos a finalement inscrit un magnifique but (69e) qui permet aux siens de poursuivre leur montée en puissance.
Leader à l’issue de la 2e journée, l’AS Nancy-Lorraine n’aura pas fait long feu sur le devant de la scène française. L’OL, qui a démarré par un nul arraché au Mans, est déjà en pleine possession de ses moyens. Ce samedi soir dans le cadre de la 4e journée de Ligue 1, les Gones ont enchaîné une 3e victoire consécutive en championnat, une 5e en comptant la Ligue des Champions. Le provisoire leader, avant le choc OM-Bordeaux de dimanche, jouera un second match à domicile d’affilée, contre Lorient, avant de se déplacer à Paris dans trois semaines.
Gomis-Lisandro, ça fonctionne toujours
Une nouvelle fois, Lisandro Lopez aura réalisé une excellente performance. Positionné à gauche du 4-3-3 de Puel, l’Argentin a été intenable sur tout le front de l’attaque, que ce soit dans le harcèlement défensif et – évidemment – l’activité offensive. L’ancien du FC Porto déclenchait l’ouverture du score, en décalant dans l’axe Pjanic, dont le tacle lançait Gomis. L’ancien Stéphanois, qui s’était procuré une première occasion d’un tir croisé juste à côté, inscrivait son 2e but en L1 en ouvrant son pied devant Bracigliano (1-0, 38e).
Dans ces débats équilibrés, l’OL prenait l’avantage avant la pause et doublait la mise au retour des vestiaires. Cette fois-ci lancé par Gomis, Lisandro s’en allait piquer parfaitement son ballon devant le portier adverse (50e, 2-0). Sérieux, notamment dans l’entrejeu avec un trio Pjanic-Toulalan-Källström complémentaire, l’OL ne dominait néanmoins pas outrageusement la partie. Pablo Correa n’avait pas hésité à aligner 4 joueurs offensifs, avec Dia, Féret, Hadji et Alo’o Efoulou. La défense rhodanienne était parfois dépassée.
Lloris sauve la maison
Déjà, Issiar Dia, après un contre favorable sur Cris, manquait de précision dans sa tentative (27e). Le banc lorrain rageait, tout comme sur un cafouillage énorme devant le but de Lloris (31e). C’est surtout en seconde période que l’ASNL, menée 2-0, se réveillait. Réveillère se montrait beaucoup trop laxiste dans la surface, ce qui permettait à Macaluso de tirer sur Lloris. Le ballon, repoussé, était repris par Hadji de la tête pour la réduction de l’écart (57e, 2-1). Les Lorrains auraient ensuite mérité d’égaliser lors d’une dizaine de minutes de domination collective.
Malheureusement pour eux, Lloris sortait le grand jeu. D’abord sur une puissante frappe de Marange exécutée de 25 mètres (61e). Le gardien des Bleus effleurait le cuir sur son poteau. Alo’o Efoulou se frayait ensuite un passage dans la surface mais butait sur Lloris (64e). Nancy avait clairement laissé passer sa chance puisque Michel Bastos redonnait de l’air aux siens. Décalé dans l’axe par Makoun, le Brésilien faisait admirer sa puissante frappe du gauche, le ballon percutant la transversale avant d’achever sa course dans les filets (69e). Delgado, échouant devant Bracigliano (75e), puis Hadji, qui tirait sur l’équerre (86e), auraient pu relancer le suspense, mais l’OL avait déjà fait le nécessaire pour récolter les applaudissements de Gerland.
“Pour ce qui concerne ma blessure: J’ai fait des examens après l’entorse à la cheville, qui ont confirmé que il n’y a rien de grave, mais de toute façon il faut deux ou trois semaines pour bien guérir. Pour l’instant l’objectif c’est d’être disponible pour le match du 12/09 contre le Lorient. Je fais tout le nécessaire pour me soigner bien et revenir au plus vite possible. J’espère pouvoir être au 100% pour le début en Champions League contre la Fiorentina.”
Champions League: “Nous sommes naturellement très contents d’être qualifiés pour la phase des poules de la Champions League, car c’était notre premier objectif pour ce début de saison. Nous ne sommes pas tombés sur une poule facile, et nous ferons de notre mieux pour dépasser cette phase comme l’année dernier. Nous trouverons encore la Fiorentina, qui est toujours une belle équipe, le Liverpool, qui fait toujours bien en Champions, et le Debrecen que nous ne connaissons pas et nous devrons faire attention. Surement on va avoir des beaux défis et donc on devra être fort et concentré à chaque match, compte tenu aussi de notre calendrier qui souvent prévoit des matchs importants touts les trois jours.”
Ederson Honorato Campos
Les Lyonnais n’ont pas hérité d’un tirage facile dans le groupe E de la Ligue des Champions 2009-2010 mais auront l’honneur de pénétrer sur la pelouse d’Anfield. Lyon devra donc se défaire de Liverpool, tête de série, de la Fiorentina, qu’il avait déjà affronté avec bonheur la saison passée, et de Debrecen, champion de Hongrie. Les Rhodaniens devront sans doute batailler avec la Viola pour s’emparer de la 2e place qualificative pour les huitièmes de finale. A moins que Liverpool, qui semble moins bien en ce début de saison, ne vive une saison à rebondissements…
C’est tombé et les Lyonnais auront donc l’occasion de découvrir un jardin typiquement anglais en Ligue des Champions. Pour la première fois, l’OL se rendra dans l’antre des Reds, Anfield, pour tenter de s’offrir la qualification. Champion de Hongrie, Debrecen sera également une nouveauté au programme des Rhodaniens qui, en revanche, devront encore barrer la route de la Fiorentina pour vraisemblablement s’ouvrir en grand les portes des huitièmes de finale.
Si Liverpool n’est pas forcément objectivement un bon tirage, les Marseillais pourront d’ailleurs évoquer cette rencontre avec leurs “amis” entre Saône et Rhône, Lyon pourrait bien profiter d’une petite baisse de régime des Reds en ce début de saison pour tenter l’exploit. L’OM de Valbuena avait d’ailleurs bien réussi à s’imposer à Anfield (0-1) alors que Liverpool présentait, à cette époque, un autre visage. En ce début d’exercice, le club de la Mersey s’est déjà incliné à deux reprises, sur la pelouse de Tottenham lors de la première journée, mais surtout à Anfield contre Aston Villa. Une formation de Birmingham qui avait d’ailleurs parfaitement négocié cette rencontre en laissant passer l’orage avant de placer des contres meurtriers.
La Fiorentina, du déjà vu
En revanche, avec la Fiorentina, Lyon ne partira pas dans l’inconnu pour l’avoir affrontée le 17 septembre et le 25 novembre dernier dans cette même Ligue des Champions. Battus par Barcelone au stade des huitièmes de finale, les Olympiens étaient cependant parvenus à se débarrasser des Italiens en phase de poules. Après un résultat nul 2-2 au Stade de Gerland grâce à des réalisations de Piquionne (73e) et Benzema (86e), tous les deux partis vers d’autres horizons, l’OL avait obtenu gain de cause au Stade Artemio Franchi en réalisant peut-être son plus beau match européen sous l’ère Claude Puel. Ce jour-là, Makoun (15e) et Benzema (27e) avaient dynamité l’arrière-garde de la Viola en moins d’une demi-heure de jeu (15e et 27e).
Enfin, Debrecen sera le dernier adversaire des Rhodaniens dans un groupe E où, évidemment, Lyon peut largement envisager la deuxième place qualificative. Champion de Hongrie, Debrecen a dû se débarrasser du Levski Sofia de Cédric Bardon pour s’inviter à la grande fête européenne. Une équipe hongroise qui célèbrera à cette occasion sa quatrième participation à une Ligue des Champions. Petite curiosité, la présence d’un Français dans l’effectif de Debrecen avec l’ailier droit Adamo Coulibaly. Pas de quoi toutefois faire peur à des Lyonnais qui débuteront leur parcours à domicile contre la Viola même si Liverpool, en l’état actuel des choses, était sans doute le club à prendre le plus tôt possible. Des Reds que le septuple champion de France ne défiera que le 20 octobre prochain à Anfield pour le troisième et dernier match de cette phase aller.
L’Olympique Lyonnais a hérité d’un groupe plutôt clément lors du tirage au sort de la phase de poules de la Ligue des Champions. Il affrontera le Liverpool FC, la Fiorentina et les Hongrois de Debrecen.
L’Olympique Lyonnais affrontera le Liverpool FC, la Fiorentina et les Hongrois de Debrecen en phase de poules de la Ligue des Champions. Ce sera d’ailleurs la première confrontation entre l’OL et Liverpool dans cette compétition. Les hommes de Claude Puel retrouveront également la Fiorentina qu’ils avaient dominé la saison passée (2-2, 2-1).
Dans le groupe C, l’Olympique de Marseille se voit offrir un programme de folie avec l’AC Milan et le Real Madrid. De son côté, Bordeaux n’a pas non plus été épargné avec le Bayern Munich et la Juventus.
Lisandro plundered a first-half hat-trick as Olympique Lyonnais completed an 8-2 aggregate rout of RSC Anderlecht to secure UEFA Champions League group-stage football for the tenth straight season.
Virtuoso
A virtuoso display from the Argentinian forward ensured there was no chance of Lyon becoming only the fourth side in European history to go out after carrying a four-goal lead into a second-leg tie. Capitalising on some sloppy home defending, Lisandro’s quickfire treble – he netted in the 26th, 32nd and 41st minutes – again consigned Anderlecht substitute Matías Suárez, on target in the 5-1 loss last week, to the role of consolation goalscorer.
Soft goal
After a bright start which saw Lyon goalkeeper Hugo Lloris advance smartly to deny Tom De Sutter a chance on goal, the hosts pressed the self-destruct button. Anderlecht centre-half Ondřej Mazuch played a stray pass infield where Lisandro pounced, lifting the ball over Davy Schollen to end any hopes of an improbable home comeback. Lyon’s record €24m signing had tormented Anderlecht in a left-sided role last week; here from a more central position, his clever movement and ability to find space were proving too much for the Anderlecht back line once again.
Lethal Lisandro
The Argentinian netted again in the 32nd minute as he took Anthony Réveillère’s cut-back, wrong-footing both Muzach and Marcin Wasilewski with his first touch before finishing with his second. The former FC Porto man completed a 15-minute hat-trick when Lyon again made Anderlecht pay for giving the ball away. After swift interplay involving César Delgado and Jean II Makoun, a typically assured finish from Lisandro made the aggregate scoreline an astonishing 8-1.
Irrepresible
Anderlecht restored a modicum of pride early in the second half when lively substitute Suárez, Anderlecht’s lone first-leg scorer, pulled one back from the penalty spot after being brought down by Cris. His work done, Lisandro was replaced on the hour by 17-year-old Ishak Belfodil, making his European debut, and from the bench he saw Anderlecht’s Mbark Boussoufa and Lyon’s Michel Bastos spurn late chances. With Lisandro in such irrepressible mood, few clubs will fancy being grouped with Lyon in Friday’s draw.
Anderlecht n’a pas existé. Humiliés au Stade de Gerland (5-1) à l’occasion du match aller du tour de barrages de la Ligue des Champions, les Belges ont à nouveau subi un affront, ce mardi, sur leur pelouse du Constant van den Stock. Grâce à un triplé de Lisandro en première période (26e, 32e et 41e), les Rhodaniens se sont bien simplifié la tâche avant le deuxième acte. Les Bruxellois auront finalement réduit la marque après le repos grâce à Suarez (46e) mais l’écart était bien trop grand entre les deux équipes.
Ils n’avaient pas besoin de cela pour préparer leur tour de barrages retour de la Ligue des Champions contre Lyon. Atomisés à l’aller par une formation rhodanienne qui leur était déjà nettement supérieure (5-1), les Bruxellois ont bu le calice jusqu’à la lie dans leur antre du Constant van den Stock. Avec un choc à disputer, le 30 août prochain, contre le Standard de Liège, dernier champion de Belgique, Ariël Jacobs avait ainsi décidé de préserver ses meilleurs joueurs avant ce duel au sommet sur le plan national. En face, Claude Puel alignait une équipe pour le moins expérimenté mais avec le seul Lisandro Lopez en pointe. En soutien, Cesar Delgado prenait le couloir gauche, Källström l’axe et Bastos, l’aile droite.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’affaire fut rapidement réglée en faveur de l’Olympique Lyonnais. Devant une formation bruxelloise complètement empruntée et refusant de faire le jeu, Lisandro Lopez et sa bande avaient vraiment toutes les cartes en mains pour sortir vainqueur de ce duel. Malgré une belle entame de match avec la première occasion en sa faveur, Anderlecht baissait ensuite trop rapidement les bras, tout comme ses supporters qui quittaient l’enceinte avant même la fin de la première période. De Sutter perdant un premier duel contre Lloris après une ouverture sur la droite de Wasilewski (2e), les Mauves se décidaient alors à descendre d’un cran.
Lisandro, son premier hat-trick avec l’OL
Il n’en fallait pas tant pour voir les vagues lyonnaises déferler sur le but de Schollen, le remplaçant de Proto dans les buts. Cissokho débordait sur la gauche et centrait à destination de Makoun au second poteau mais Mazuch détournait le ballon directement en corner (4e). Sur l’action suivante, Delgado donnait le tournis à Wasilewski mais son centre était encore repoussé par le dernier repart anderlechtois. C’était ensuite au tour de Lisandro Lopez de se montrer à son avantage après un duel remporté contre Juhasz à l’angle gauche de la surface (12e). Si sa frappe dévissée passait loin du but belge, l’attaquant argentin, en plein forme actuellement, allait avoir l’occasion de se rattraper.
Bastos (15e), Delgado (20e) et Makoun (22e) étaient ensuite trop imprécis pour ouvrir la marque. Lisandro Lopez, remis d’une blessure aux adducteurs qui l’avait privé du match à Auxerre, entrait alors en action et la défense bruxelloise également. Sur une grosse bourde du jeune défenseur central Mazuch, l’ancien joueur du FC Porto en profitait pour ajuster Schollen d’un lob du droit de l’entrée de la surface (26e, 0-1). Le show était lancé et le buteur doublait la mise sur un centre de Réveillère depuis le flanc droit. L’attaquant feintait la frappe et effaçait son vis-à-vis avant de tromper Schollen d’un tir croisé (32e, 0-2). Moins de neuf minutes plus tard, l’avant-centre inscrivait son premier triplé sous le maillot de l’OL sur une frappe enroulée de l’intérieur du droit (41e, 0-3). Là encore, Anderlecht avait craqué dans les grandes largeurs, Polak remisant absolument magnifiquement un ballon pour le chouchou des supporters lyonnais.
Belfodil et Gonalons goûtent à l’Europe
Dominé dans tous les compartiments du jeu lors du premier acte, Anderlecht revenait après le repos pour au moins sauver l’honneur et sa fierté. Et visiblement beaucoup plus tranquilles et peut-être moins concentrée, l’arrière garde lyonnaise reculait et offrait même sur un plateau à leurs hôtes leur unique but du match. Cris séchait Suarez dans la surface de réparation et l’Argentin, entré en jeu en lieu et place de De Sutter (46e), fusillait Lloris sur son côté droit. Parti du bon côté, le portier lyonnais ne pouvait rien sur cette frappe sèche (51e, 1-3).
La fin de rencontre était dès lors dépourvue de tout intérêt entre des Belges qui étaient enfin parvenus à leurs fins et des Lyonnais déjà sûrs de disputer la phase de poules de la prochaine Ligue des Champions. Lisandro Lopez cédait alors sa place au jeune attaquant de 17 ans, Ishak Belfodil, à l’heure de jeu, et Toulalan, un peu plus tard, imitait le héros de la soirée en offrant du temps de jeu à Maxime Gonalons (73e). Grâce à cette qualification, les Lyonnais se sont déjà offert un automne européen. Pour leur dixième participation consécutive à cette compétition, ils essaieront maintenant de s’offrir un printemps en sortant d’un groupe qui devrait être composé de cylindrées autrement plus élevées qu’Anderlecht…
Claude Puel a dû aimer. L’entraîneur lyonnais, qui avait largement remanié son équipe trois jours après le festival réalisé face à Anderlecht (5-1) en barrage de la Ligue des champions, a été rassuré sur la profondeur de son banc de touche et l’implication de tout son effectif. Les Rhodaniens, en s’imposant largement (3-0) face à une équipe auxerroise dont la situation commence à devenir préoccupante puisqu’elle n’a toujours inscrit ni point ni but depuis le 8 août, ont confirmé en Bourgogne qu’ils étaient dans une forme ascendante.
Puel a fait tourner
Sans Clerc, Lisandro Lopez ni Govou (blessés), mais aussi sans Cissokho, Bastos ni Cris, laissés sur le banc de touche histoire de les faire souffler avant un déplacement à Bruxelles que la troupe lyonnaise refuse de considérer comme un voyage d’agrément, l’OL a mis une trentaine de minutes à marquer son territoire. Pendant ce laps de temps, les Auxerrois ont bousculé le septuple champion de France par Pedretti (12e), Niculae (17e) et Contout (29e). Mais contre une équipe de la dimension de l’OL, l’inefficacité ne pardonne pas.
Pjanic marque… des points
Boumsong (31e), d’une spectaculaire talonnade sur un centre de Delgado, puis Makoun (45e+1), à la réception d’une service impeccable de Mounier permettaient à leur équipe de s’octroyer une avance relativement confortable à la pause. Au coeur de la seconde période, Delgado offrait une nouvelle passe décisive à Pjanic (65e), buteur pour la seconde fois de la semaine après son coup franc réussi contre Anderlecht. Auxerre, qui n’a plus battu Lyon en Ligue 1 au stade Abbé-Deschamps depuis le 15 janvier 2000 (2-0), reste les deux pieds scotchés dans les profondeurs du classement. Puel, de son côté, n’aura que l’embarras du choix pour monter une équipe la semaine prochaine en Belgique. Des problèmes de riches…
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