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Dans une rencontre animée où M. Kalt, l’arbitre du match, a dû s’employer en sortant pas moins de neuf avertissements pour deux expulsions (Costa pour le Losc et Gonalons à Lyon), l’OL a finalement été contenu (1-1) dans son antre par Lille, ce dimanche, à l’occasion de la 32e journée de Ligue 1. Des Dogues qui avaient même ouvert la marque sur la 12e réalisation de Frau en championnat (62e), avant de voir Cris arracher l’égalisation sur une tête piquée (71e). Les Lyonnais laissent par conséquent la tête du championnat à Auxerre, qui a disposé de Nancy à Marcel-Picot dans le même temps (0-1).
Après le succès 4-3 de Lille contre Lyon à l’occasion du match aller, les supporters de Gerland ne s’attendaient sûrement pas à pareille opposition entre une équipe nordiste, plutôt sur une pente descendante avec deux revers contre Bordeaux (3-1) et à Valenciennes (1-0) lors des trois derniers matches, et un Olympique Lyonnais, revenu fatigué de son déplacement en Ligue des champions à Bordeaux malgré la qualification (3-1, 1-0). Et comme contre les Girondins, Lyon a d’abord cherché à bloquer les montées nordistes avant de vouloir développer du jeu. Les supporters du club des Gones auront dû finalement attendre la dernière demi-heure de jeu pour voir leur formation se projeter plus franchement vers l’avant afin d’effacer un déficit d’un but après l’ouverture du score de Frau. Une chose pas franchement étonnante dans la mesure où les équipes participant à la C1 sont souvent plus performantes lors de seconds actes après avoir repris progressivement le rythme du match.
Lille muscle son jeu…
Et dans ce compartiment du jeu, les Dogues n’ont pas laissé leur part aux chiens, écopant de trois avertissements avant la pause pour des actes d’antijeu. Dans les rangs lyonnais, Hugo Lloris était en revanche bien présent pour stopper les rares initiatives des Lillois dans le dos d’une défense souvent à la limite de la faute. Dès la 5e minute du jeu, Hazard ratait quant à lui le cadre sur un modèle de contre-attaque initié par Gervinho. Un Ivoirien d’ailleurs souvent dans les bons coups nordistes même si sa passe n’était pas forcément la plus juste techniquement sur cette action.
En face, Pjanic et Delgado bénéficiaient de l’énorme travail de sape de Lisandro en pointe pour s’ouvrir des brèches et enfin inquiéter Mickaël Landreau sur sa ligne de but. Sur une bévue de son défenseur Costa, le portier lillois était d’abord tout heureux de voir la frappe de Pjanic retomber dans ses bras (6e). “Chelito” Delgado ratait ensuite une reprise de volée sur une bonne déviation de la tête de Lisandro au premier poteau (8e). L’Argentin malheureux, son coéquipier bosnien du milieu de terrain n’était pas mieux loti sur une volée de 20 mètres détournée par Landreau (21e). En face, Lille subissait sans broncher malgré une superbe intervention de Lloris sur une déviation de la tête de Rami, consécutive à un coup-franc sur l’aile gauche frappé par Cabaye (38e). Un Losc qui laissait tout de même la dernière opportunité de la première période à son adversaire sur une tête de Delgado après un centre de Källström (44e), inhabituel défenseur gauche en lieu et place de Cissokho.
Cris répond à Frau, Gonalons à Costa
Le repos fit du bien aux deux équipes, qui revenaient après la pause avec une plus grosse envie d’en découdre sur le pré. Mais au contraire du match aller où il avait marqué dans une position similaire, Lisandro ne prenait pas à défaut Rami sur le flanc gauche de l’attaque (52e). Sur le contre instantané, Gervinho centrait en retrait pour Hazard qui laissait passer le ballon pour Frau. Gonalons, revenu défendre, taclait avant que l’attaquant lillois n’ait pu armer son tir (53e). D’une façon certaine, le match s’animait. Sur un jeu à trois conclu par un centre de Delgado, la tête d’Ederson n’était pas non plus assez précise pour faire basculer le match du côté olympien. Les espaces finissaient par s’ouvrir définitivement après les sorties de Rami pour Lille (56e) et de Delgado pour l’OL (57e). Dans la minute suivante, Gervinho ne pouvait profiter d’un boulevard dans l’axe alors que les Rhodaniens jouaient le hors-jeu au niveau de la ligne médiane… La faute à un Florent Balmont en manque de lucidité et qui lui remettait une balle dans la profondeur à contre-temps (58e). L’axe lyonnais ne procurait en tout cas plus la même solidité depuis la blessure de Lovren au genou et l’arrivée de Bodmer sur le pré (51e). Un Lovren qui avait déjà terminé la première période sur une jambe avant d’aggraver sa blessure sur un tacle sur Gervinho.
Meilleur dans les duels et dans la verticalité depuis le retour des vestiaires, Lille ouvrait la marque sur une frappe lointaine de Pierre-Alain Frau. Du droit, l’attaquant inscrivait son 12e but de la saison avec l’aide de Toulalan, qui déviait le ballon dans son propre but (62e). Obligé de se livrer pour recoller au tableau d’affichage, l’OL laissait encore des espaces dans son dos. Des espaces dont Hazard était tout près de profiter sur une percussion dans le couloir droit de l’attaque, avant de voir Toulalan commettre une légère obstruction (69e). L’OL avait à peine traversé le terrain pour placer un contre supersonique que Ricardo Costa, l’arrière central lillois, commettait une nouvelle faute sur Gomis, synonyme d’expulsion (70e). Et comme le PSG contre Bordeaux, samedi soir, au Parc des Princes après l’expulsion de Ramé, les Rhodaniens attendaient le coup franc qui suivait pour remettre les compteurs à zéro. Sur le coup de pied arrêté tendu parfaitement exécuté par Källström, le “Policier” Cris venait faire le gendarme pour placer une tête piquée rageuse dans le fond des filets de Landreau (71e).
Lyon, le titre s’envole?
Pour l’ensemble de son oeuvre, Maxime Gonalons écopait à son tour d’un second avertissement pour une charge sur Mavuba, qui n’avait plus qu’à amplifier légèrement la faute pour influencer M. Kalt (79e). Conscient de perdre deux points précieux dans la course au titre, Lyon insistait tout de même mais Gomis était trop lent sur ses enchaînements dans la surface pour cueillir Landreau dans son but (80e). Un ancien Stéphanois qui retrouvait tout de même de la vitesse sur le côté gauche de l’attaque quelques minutes plus tard mais qui ratait son centre en retrait (84e). A l’opposé, Gervinho enrhumait Källström mais la frappe de Balmont était détournée du bout des gants par Lloris (86e). Contenu par une équipe lilloise solide à défaut d’être géniale, Lyon n’aura tenu la première place que pour une petite semaine. Pas sûr que les Gones puissent la retrouver d’ici à la fin de la saison.
No próximo domingo, o Lyon enfrenta o Lille pela 32ª rodada do Campeonato Francês. O confronto será no Gerland e está marcado para as 13h, pelo horário de Brasília. O Lyon está na segunda posição, com 57 pontos, mas pode alcançar a ponta novamente. Já o Lille está em sexto lugar.
O meio campista Ederson, que esteve em campo durante os 90 minutos nas duas últimas partidas do Lyon pelo Campeonato Francês, espera manter o bom futebol no próximo confronto. “A reta final do campeonato será decisiva. Nossa equipe mostrou um poder de reação e uma determinação impressionante no início do returno. Isso nos permitiu estar entre os candidatos ao título novamente. Agora, cada jogo será uma decisão e vamos jogar com raça e vontade para garantirmos mais vitórias”, disse.
Autor da assistência para o gol de Lisandro, que havia colocado o Lyon na liderança provisória do campeonato, Ederson mostra disposição e quer marcar gols. “Vou buscar apoiar o ataque e colocar meus companheiros na cara do gol. Sempre faço o meu melhor para poder ajudar o time. Claro que, como qualquer jogador, gosto de deixar o meu sempre que possível. Porém, o mais importante é a vitória do Lyon, o resultado do grupo”, finalizou.
Com 57 pontos somados, os heptacampeões podem alcançar o líder, a equipe do Marseille, que conta com 59. Já os adversários do próximo confronto contam com 54, e estão na sexta posição.
Ederson participou de poucos minutos da partida desta quarta-feira contra o Bordeaux e não conseguiu evitar a derrota por 1 a 0 para o tradicional rival, mas deixou o campo saboreando a classificação às semifinais da Liga dos Campeões da Europa – na ida, o Lyon havia vencido em casa por 3 a 1.
Ainda eufórico com a histórica classificação do Lyon, Ederson pediu a todos os companheiros que mantenham os pés no chão e não se esqueçam de focar atenções também no Campeonato Francês. O time ocupa atualmente a vice-liderança, dois pontos atrás do Olympique de Marselha (57 a 59).
“A classificação foi maravilhosa, mas agora temos que voltar nosso foco novamente para a Liga e jogar nosso melhor futebol”, disse o brasileiro. “Queremos ir longe nas duas competições e temos condições e qualidade suficiente para isso”, emendou.
Entretanto, o camisa 10 guarda na retina o momento que garantiu o Lyon entre os quatro melhores times do continente europeu. “Quando ouvi o apito final, tive uma das melhores sensações da minha vida. Foi um jogo equilibrado, mas conseguimos segurar a pressão e sair com a classificação. A equipe toda está de parabéns”, declarou.
O próximo desafio do Lyon no Campeonato Francês será realizado no domingo, diante do Lille, no Stade de Gerland. O Olympique de Marselha também joga em casa, encerrando a rodada diante do Nice, no Vélodrome.
FC Girondins de Bordeaux were left shaking their heads at the brilliance of Olympique Lyonnais goalkeeper Hugo Lloris who was “the decisive player” on Wednesday according to Wendel.
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Lyon et Lloris, auteur d’un arrêt-réflexe sur une tête de Wendel (86e), ont tenu bon! Mal engagé en quart de finale retour après l’ouverture du score de Chamakh en toute fin de première période (45e+1), Lyon a finalement arraché son billet pour les demi-finales de la Ligue des champions en résistant aux assauts répétés des Bordelais (3-1, 1-0). Les Rhodaniens entrent donc pour la première fois dans le cercle très fermé des quatre meilleures formations européennes. Les Gones joueront une demi-finale contre le Bayern Munich, vainqueur surprise de sa double confrontation contre Manchester United (2-1, 3-2), le 21 et 27 avril prochain. Bernabéu est en ligne de mire. Le film du match
Quel beau printemps européen! En quarts de finale retour de la Ligue des champions, les deux meilleures équipes françaises de ces dernières années, Bordeaux et Lyon, ont livré une première période d’une grosse intensité à Chaban-Delmas et, même si la suivante fut un peu moins physique, la double confrontation franco-française n’a finalement pas eu grand-chose à envier aux autres affrontements européens, surtout avec un match aller de première catégorie à Gerland. Bien sûr, Messi n’était pas en Gironde mais, à part cela, Bordelais et Lyonnais se sont rendus coup pour coup afin de s’ouvrir une demi-finale contre le Bayern Munich, qualifié au dépens de Manchester United après un aller-retour à rebondissements.
Dans une énorme ambiance, les deux équipes se lançaient dans le match sans perdre une seconde. Sur un premier mouvement initié par Gourcuff dans l’axe, Trémoulinas se précipitait trop sur son centre et ne trouvait que les gants de Lloris (7e). De retour après sa blessure au ligament interne du genou, Planus ne lâchait pas Gomis d’une semelle. Offensivement en revanche, Bordeaux était parfaitement canalisé dans l’entame de match par un milieu de terrain olympien renforcé avec les présences conjuguées de Toulalan, Gonalons et Källström. Sur un coup franc de 30 bons mètres, Bastos, lui, ne réglait pas la mire (9e).
Placé à gauche dans le système mis en place par Claude Puel au coup d’envoi, le Brésilien était en tout cas le joueur lyonnais le plus tranchant. Un couloir gauche qu’arpentait également Källström mais dont le centre en bout de course ne trouvait que Ciani sur sa route. Sur le corner qui suivait, frappé par Delgado, Gomis, pour une dreadlock, ne pouvait cadrer sa tentative de la tête (13e). Lyon était en tout cas entré dans ce match avec un gros volume de jeu et asphyxiait le milieu de terrain adverse, obligé d’évoluer dans sa propre moitié de terrain.
Chamakh fait trembler Lyon
A l’aller, les Girondins avaient mangé le ballon sans succès. Cette fois-ci, Lyon n’était pas décidé à lâcher un cuir à des joueurs à l’aise techniquement et qui devaient inscrire deux buts, sans en prendre, pour se qualifier. Wendel, exceptionnellement côté droit, passait d’ailleurs tout près de sa première passe décisive sur coup franc déposé sur la tête trop enlevée de Gourcuff (18e). Le Tricolore devait d’ailleurs s’employer techniquement pour essayer de franchir le premier rideau défensif rhodanien. Et quand Toulalan se faisait effacer sur des multiples passements de jambes le long de la ligne de touche, Réveillère était en couverture (20e).
Au fil des minutes, la tension montait et les Girondins prenaient tant bien que mal un léger ascendant dans le jeu. Chamakh était interrompu par l’arbitre pour une main dans la surface (24e) alors que Wendel commettait une faute sur Boumsong pour un trop plein d’engagement (27e). Moins présent dans le camp adverse, l’OL attendait un corner de Bastos, peu avant la demi-heure de jeu, pour mettre la pression sur Carrasso (29e). La rencontre s’emballait alors et Plasil, d’une frappe dans les nuages (33e), répondait à Cesar Delgado qui avait profité d’un avantage laissé par l’arbitre et d’un boulevard côté droit pour contraindre Planus à une légère poussette à la limite de sa surface de réparation (32e). Si l’arbitre ne réagissait pas, ce dernier était ensuite obligé de s’employer pour une grosse poussette de Cissokho sur Wendel (34e).
Malgré cela, l’OL, à l’expérience, tenait toujours sa qualification. Pendant que Gourcuff se faisait soigner après avoir reçu un missile de Bastos dans le ventre, Puel calmait son latéral gauche toujours provoqué par l’ailier brésilien (41e). Alou Diarra touchait quant à lui du bois après un duel physique remporté par Chamakh. Une frappe de 25 mètres sur laquelle Lloris ne pouvait faire que de la figuration (44e). Une minute plus tard, le portier lyonnais avait même un genou à terre quand Chamakh prolongeait un ballon de Plasil au fond des filets rhodaniens (45e). Au départ de l’action, Trémoulinas et Jussiê avaient réalisé une excellente combinaison, le premier s’engouffrant dans l’espace, le second lui offrant une merveille de ballon après une temporisation gagnante.
Lloris, c’est la classe
Dans une position inconfortable au retour du vestiaire, les Gones étaient tout proche de se donner de l’air sur un dribble de Gomis devant Carrasso. L’ancien Stéphanois, dans un angle très fermé, préférait opter pour un centre en retrait mou que Planus détournait en corner (46e). Malgré une première situation chaude pour les Gones, le club au scapulaire tenait toujours la balle et déployait son jeu sur les ailes. Trop emprunté pour faire la différence sur ses appels en profondeur, Gomis cédait pour sa part sa place à Pjanic (66e). C’était également l’heure des premiers pépins physiques dans un match à haute intensité. Capitaine Diarra, pratiquement la larme à l’oeil, cédait sa place à Chalmé (70e) alors que Bodmer remplaçait un Boumsong, sorti en boitant (77e).
Moins inquiétant que lors d’une première période beaucoup plus folle, Bordeaux misait sur les coups de pied arrêtés. Sur un corner de Gourcuff, Sané passait même tout près du cadre sur une tête à bout portant (80e). Mais ce n’était rien comparé à l’intervention que réalisait Hugo Lloris sur l’occasion suivante. Chalmé au centre côté droit, Wendel expédiait un coup de boule monumental mais sans doute trop axial. D’une main gauche ferme, l’ancien Aiglon enterrait les dernières velléités girondines (86e). A l’expérience, Lyon est venu à bout de Bordeaux. Des Girondins qui devront désormais se reconcentrer sur le championnat pour éviter de terminer Fanny une saison pourtant débutée sur les chapeaux de roue. Tout l’inverse d’un Lyon qui a enfin sorti ses griffes depuis janvier.
A much-changed Lyon team came from behind to defeat Rennes and move to the Ligue 1 summit.
Asamoah Gyan had given Rennes the lead in a first half dominated by the visitors, and it looked as though Lyon coach Claude Puel could regret his decision to rest several key players.
But second-half goals from Michel Bastos and Lisandro Lopez ensured Les Gones would leap to the top of the table – though Champions League opponents Bordeaux have two games in hand.
Lyon lead 3-1 after the first leg of the two sides’ European clash and Cris, Jeremy Toulalan, Anthony Reveillere, Bafetimbi Gomis and Cesar Delgado were left on the bench today with next week’s return leg in mind.
But the visitors were first to threaten when Miralem Pjanic’s shot bounced back to Kim Kallstrom, who set up Ederson to head narrowly wide.
Rennes were not about to lie down, though, and they took a 14th-minute lead when Sylvain Marveaux played in Jimmy Briand.
His shot was pushed away by goalkeeper Hugo Lloris and Asamoah followed up to score.
Lyon found Nicolas Douchez in the way as they sought an equaliser before half-time, the Rennes goalkeeper thwarting Maxime Gonalons and Michel Bastos before blocking Ederson’s long-range effort.
Rennes could have doubled their lead early in the second period when Asamoah found Marveaux and he dribbled past Lamine Gassama but saw his shot blocked by Lloris.
Lyon were level in the 52nd minute, though, when Pjanic set Michel Bastos on his way and the Brazilian went past Rod Fanni before finding the roof of the net with a trademark powerful finish.
And it was quickly 2-1 as, just nine minutes later, Ederson crossed for Lisandro to send a header arcing over Douchez and into the net.
There was just one scare for Lloris to survive, the France goalkeeper saving Marveaux’s free-kick on the line 10 minutes from time, as Lyon completed a valuable victory.
Une affaire en or. Alors que le leader bordelais et Lille se sont inclinés dans le même temps, et en attendant le match de Montpellier contre Monaco dans la soirée, Lyon s’est provisoirement hissé en tête de la Ligue 1, samedi soir, dans le cadre de la 31e journée. Malgré un léger turnover, les Gones se sont imposés sur le terrain du Stade Rennais (1-2), grâce à des buts inscrits en seconde période par Bastos (53e) et Lisandro (61e). Les Bretons avaient pourtant dominé les débats, ouvrant le score par Gyan (14e).
Claude Puel peut vraiment être satisfait. Avant de retrouver Bordeaux, mercredi prochain à Chaban-Delmas, en quart de finale retour de la Ligue des champions, une semaine après la victoire 3-1 à Gerland, les Lyonnais ont acquis une victoire très précieuse sur le terrain du Stade Rennais, ce samedi soir dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1. On pensait pourtant le club de Jean-Michel Aulas plus préoccupé par la première apparition de son histoire dans le dernier carré de la Ligue des champions. Puel faisant justement souffler quelques titulaires, dont Cris, Toulalan, Cissokho, Govou et Makoun.
Rennes ne continue pas
Malgré ce léger turnover (Lovren, Gassama, Gonalons ou Ederson étaient titulaires), les trois points arrachés permettent à l’Olympique Lyonnais de prendre provisoirement la tête, Montpellier, qui reçoit Monaco dans la soirée, peut également profiter du faux-pas à domicile de Bordeaux face à Nancy (1-2). Pourtant, les visiteurs du Stade de la Route de Lorient n’auront jamais maîtrisé les débats, laissant d’entrée les Rennais développer leur jeu offensif, parfois sublime avec des combinaisons et des redoublements de passes
Comme la semaine dernière, lors d’une 4e victoire consécutive au Mans, Jérôme Leroy a débuté sur le banc, Guy Lacombe solidifiant son entrejeu en associant les trois récupérateurs Lemoine, Tettey et M’Vila. Briand (aligné à droite), Gyan et Marveaux devaient donc faire le travail et parvenaient à ouvrir le score au terme du premier quart d’heure. Lancé dans la profondeur par l’ailier gauche, l’international français trouvait le poteau, mais le Ghanéen suivait bien pour pousser au fond des filets (1-0, 14e). Rennes continuait à dominer, mais sans vraiment de réelles grosses situations. Au retour des vestiaires, sur un bon décalage de Briand, Marveaux dribblait Gassama mais tirait à côté (48e).
Bastos, quel missile!
Rennes se laissait finalement endormir et Lyon en profitait pour renverser la situation sur deux actions rapidement menées et un éclair de génie de Michel Bastos. Lancé par Pjanic, le Brésilien crochetait Fanni et marquait d’une énorme frappe du gauche dans un angle assez fermé (1-1, 53e). Dans la continuité, face à des Bretons alors sans inspiration, c’est Lisandro qui trompait un Douchez mal positionné sur sa ligne. L’Argentin, seul dans la surface, reprenait de la tête un centre de Pjanic (1-2, 53e). C’était trop facile pour l’OL, repassé en tête au tableau d’affichage sans se forcer dans la construction offensive.
Pourtant, le jeu lyonnais ne fut pas étincelant. Loin de là, le turnover y étant forcément pour quelque chose. Au milieu, Pjanic et Källström se sont montrés particulièrement inefficaces, tandis qu’Ederson était à contre-courant dans un rôle d’ailier droit qu’il n’occupe pas souvent. La blessure de Bodmer, avant la mi-temps, aura tout de même changé la donne. Toulalan faisait son entrée en jeu, replaçant Källström en tant qu’arrière gauche alors que Lovren, d’abord sur le côté, repassait dans l’axe avec un Boumsong auteur de quelques tranchantes montées. Au final, l’OL prépare donc parfaitement son quart de finale retour. Et peut même se rêver à récupérer le titre. Les Gones ont quasiment toutes les cartes en mains, puisqu’ils affronteront Lille, Bordeaux, Montpellier et Auxerre lors des prochaines journées.
L’OL savait ce qu’il faisait. Mardi soir, en quarts de finale aller de Ligue des champions, l’OL a pris le dessus sur des Girondins de Bordeaux (3-1) fragilisés par la pression de l’enjeu. Solides en attaque mais en grande difficulté en défense, les joueurs au scapulaire vont devoir livrer une toute autre prestation au match retour. Les Gones devront quant à eux se passer de Lisandro, auteur d’un doublé (10e et 77e) mais qui sera suspendu pour la seconde manche. Bastos (32e) pour Lyon et Chamakh (15e) pour Bordeaux sont les autres buteurs.
Les esprits chagrins se demandaient ironiquement pourquoi TF1 diffusait un match de Ligue 1 ce mardi soir. Au terme de 90 minutes spectaculaires et engagées, Lyon et Bordeaux ont bien fait comprendre qu’ils s’affrontaient pour le compte des quarts de finale aller de la Ligue des champions. En déployant le niveau de jeu qui va avec. Enfin, offensivement…
Car si l’Olympique Lyonnais a remporté cette première manche 3 buts à 1, la charnière centrale bordelaise n’est pas étrangère à ce résultat. Certes, tout le collectif rhodanien a répondu présent pour ce choc 100% français historique pour qui tirera son épingle du jeu au match retour. Mais Ciani et Sané, notamment en début de rencontre, ont livré une prestation des plus médiocres.
La charnière centrale girondine en souffrance
Face à la fougue d’un Lisandro au sommet de son art, le club au scapulaire concède logiquement l’ouverture du score. L’Argentin reprenant du bout du pied un centre au cordeau de Bodmer, qui profite d’un dégagement de la tête raté de Ciani (10e). Mais les Girondins, emmenés par un excellent Chamakh, ne mettent pas longtemps à réagir. Gourcuff, très bon en première période mais peu en vue lors de la seconde, fait la différence sur la droite et sert idéalement le Marocain au deuxième poteau, qui prend le meilleur sur Cris et trompe Lloris (15e). Au niveau du spectacle, l’entame de match est idéale. Pour le FCGB, l’un des objectifs, à savoir le but à l’extérieur, est atteint.
Paradoxalement, s’ils semblent souffrir dans l’entrejeu comme en défense, les Bordelais se créent plus d’occasions. Parfois avec brio, comme sur cette “Madjer” de Gouffran, contrarié par l’envolée de Lloris (25e). Ou sur la lourde frappe de Wendel qui heurte la barre transversale de l’OL (70e). Plus mobiles mais trop souvent en position de hors-jeu, les fines lames rhodaniennes butent sur Carrasso, qui sort le grand jeu sur un face-à-face avec Delgado (25e). La lumière vient finalement de Bastos, qui conclu un splendide mouvement collectif d’une mine dans la lucarne du portier bordelais (32e).
Lisandro s’offre le doublé
Pressés par l’enjeu, les Girondins subissent face à la percussion lyonnaise. Les Gones combinent sans difficultés dans les 30 derniers mètres aquitains. L’état de forme de la charnière centrale n’aidant pas, le FCGB est à deux doigts de concéder un troisième but lorsque Delgado trouve facilement Makoun dans la zone de vérité. Carrasso, une nouvelle fois, repousse la tentative du Camerounais (69e).
La sanction n’en est toutefois que retardée. Sur une frappe de Cissokho, impérial dans son couloir gauche par ailleurs, Chalmé contre involontairement le cuir d’une main largement décollée du corps. L’arbitre allemand, M. Brych, désigne le point de penalty. Sané fait signe à Carrasso de plonger sur sa droite, Lisandro tire à gauche du portier bordelais… But (77e).
Lyon, l’expérience a payé
A 3-1, les choses se compliquent pour Laurent Blanc, qui se décide à lancer Henrique (82e) et Bellion (84e). Mais c’est l’OL qui passe tout près du quatrième but sur une reprise de volée de Govou (79e) et une tête de Makoun sauvée sur sa ligne par Trémoulinas (90e). Seul point noir pour Lyon, le carton jaune dont a écopé Lisandro à la suite d’un plongeon de Chalmé (80e), synonyme de suspension pour l’Argentin au match retour.
Pour Bordeaux, cette défaite laisse un goût doublement amer. D’une part car la qualification pour les demi-finales paraît mal embarquée. Mais surtout car les Girondins sont passés à côté de leur sujet. Seul Bordelais à surnager, Chamakh a raté de peu l’égalisation en reprenant acrobatiquement à bout portant un centre fuyant à l’heure de jeu, Lloris sortant un arrêt réflexe exceptionnel (60e). Charge au Marocain de reproduire la même performance la semaine prochaine. Charge, surtout, à l’arrière-garde aquitaine de se remettre en question et de ne pas encore flancher comme ce mardi soir. Lyon a bien plus d’expérience que Bordeaux à ce stade de la compétition. Et l’a confirmé. Les Girondins n’ont fait que payer l’addition.
Lyon began the biggest week of their season so far with a deserved victory at home to Grenoble.
Les Gones, who face domestic rivals Bordeaux in the Champions League quarter-finals first leg this week, had dropped to sixth following last weekend’s 2-1 defeat by Marseille.
However, goals from Michel Bastos and Cesar Delgado in the second half – combined with Bostjan Cesar’s dismissal for the visitors – took them temporarily back to fourth with everyone else playing tomorrow.
Lyon began brightly and Brazil international Michel Bastos created a chance in only the third minute, sending in a free-kick from the edge of the box which Brice Maubleu dealt with competently.
The left-back was the home side’s bright spark and in the seventh minute another free-kick, this time from further out and to the left, forced Maubleu into another good stop.
Grenoble created something in the 22nd minute but again the chance was from a free-kick. Danijel Ljuboja was the man to take it, shooting powerfully and forcing Hugo Lloris into a smart save to his right.
Lyon ended the half strongly but still the only openings came from set-plays.
Nine minutes before the break Ederson’s corner was not properly punched away by Maubleu and with the goal at his mercy, Michel Bastos looked set to finally open the scoring – only to ludicrously miss the target.
He made amends, however, just three minutes after the restart. With neither side having made a substitution at the break, Ederson tried his luck from the edge of the box.
Maubleu saved, but allowed Bafetimbi Gomis to collect the loose ball and cut it back for Michel Bastos who fired it in.
Lyon had chance to extend their lead after 56 minutes, Gomis being set free to the right, taking on a defender but firing off target.
Grenoble’s task got harder in the 76th minute when Cesar retaliated to a foul by Ederson and was duly dismissed.
Lyon striker Lisandro Lopez had a rare chance 10 minutes from time but Maubleu saved his powerful shot well.
Two minutes later Lyon were in again. Milivoje Vitakic won the ball from Ederson but let the ball slip away to Anthony Reveillere who missed the target from six yards with the goal gaping.
It was Lloris who made the save of the match, however, with four minutes left. The Lyon keeper brilliantly denied Grenoble substitute Laurent Courtois and the visitors’ chance had gone.
Lyon made sure of the win in added time when Miralem Pjanic and Delgado teamed up with the latter keeping his composure to finish off a wonderful move.
A trois jours de son quart de finale de Ligue des champions contre Bordeaux à Gerland, Lyon, avec une équipe remaniée, s’est imposé contre Grenoble dans le derby rhônalpin (2-0). Deux réalisations du Brésilien Michel Bastos (47e) et de l’Argentin Delgado (90e) ont suffi au bonheur des Gones lors de cette 30e journée de Ligue 1. Une semaine après leur revers contre l’OM au Vélodrome (2-1), les Lyonnais se replacent dans la course au podium. Place maintenant à l’échéance européenne contre les Girondins qui ont perdu, ce samedi, la finale de la Coupe de la Ligue contre l’OM (3-1).
Les supporters rhodaniens ont vu une équipe olympienne aux deux visages. L’un en première période, pas franchement séduisant contre l’actuelle lanterne rouge de Ligue 1, Grenoble. L’autre en seconde période, beaucoup plus conquérant avec les entrées conjuguées de Pjanic, Delgado, peu après l’heure de jeu (78e), et de Lisandro à un quart d’heure du terme de la rencontre (74e). Et il y a fort à parier que Claude Puel a déjà sa petite idée avant d’affronter Bordeaux, mardi à Gerland, en quarts de finale aller de la Ligue des champions.
Bastos, inefficace à gauche
Au coup d’envoi de ce derby rhônalpin comptant pour la 30e journée de Ligue 1, l’entraîneur rhodanien alignait ainsi un 4-3-3 avec Toulalan et Gonalons respectivement à gauche et à droite dans des positions reculées, puis Gomis épaulé en pointe par Michel Bastos, une fois n’est pas coutume côté gauche, et Ederson, excentré dans un rôle d’ailier droit. Et dans cette configuration, Lyon n’a pas franchement brillé, ne mettant que trop rarement Grenoble sur le reculoire. Les Gones avaient largement le monopole du ballon et l’emprise territoriale mais ne parvenait toutefois pas à inquiéter un portier inexpérimenté en Ligue 1, Brice Maubleu.
Le dernier rempart adverse, bien aidé par une défense recroquevillée sur son but, annihilait sans mal les principales actions lyonnaises sur des coups de pied arrêtés toujours tirés par Michel Bastos. Moins percutant que dans le couloir droit, l’international brésilien, utilisé en arrière gauche en sélection, trouvait les gants de Maubleu sur sa première opportunité (7e). En face, Grenoble penchait fortement sur un côté gauche où Gonalons avait le plus grand mal à contenir, et Matsui, et Ljuboja. Sur un tacle du milieu défensif lyonnais, l’ancien Parisien frappait directement un coup franc sur Hugo Lloris depuis l’angle gauche de la surface (23e). Incapable d’apporter le danger dans la surface iséroise, Lyon attendait le repos pour se reconcentrer et tirer les enseignements d’une première période passable.
Cesar, un rouge sévère
Ederson et Bastos ayant permuté, l’OL ne mettait alors que très peu de temps après la pause pour prendre un avantage au tableau d’affichage. Comme un véritable meneur de jeu, Jean II Makoun servait alors dans l’intervalle Ederson qui frappait directement sur le gardien de but grenoblois. Un Brice Maubleu qui ne pouvait finalement que repousser le ballon dans les pieds de Gomis. En remise, l’ancien Stéphanois retrouvait un Bastos en bien meilleure position sur la droite pour rentrer sur son pied gauche et conclure l’action. Le ballon terminait dans le soupirail et le GF38 venait de prendre un premier coup sur la tête (47e).
Bien plus sollicité sur la droite de l’attaque, Michel Bastos alertait encore Jean II Makoun, absolument seul au point de penalty pour ajuster une volée. Une reprise sur laquelle Maubleu était encore à la parade (53e). L’international camerounais laissait ensuite sa place à un vrai n°10, “Miré” Pjanic, tandis que Delgado prenait finalement un couloir droit alors dévolu à Michel Bastos (68e). Et dans un même système, mais avec des joueurs différents, le club rhodanien accentuait encore sa présence dans le camp adverse. L’entrée en jeu de Lisandro pour succéder à Gomis en pointe (74e) ne faisait finalement que confirmer cet état de fait. Sur deux occasions, Lyon aurait même pu doubler la mise, d’abord par Lisandro, d’une belle frappe du droit (81e), puis par Ederson, à bout portant (83e). Auparavant, Cesar, le défenseur slovène du GF38, avait pour sa part injustement récolté deux cartons jaunes, synonymes d’expulsion, pour une pseudo faute sur Ederson dans un contact aérien (76e). Se projetant plus volontiers vers l’avant depuis la sortie de Makoun, Lyon concluait ce derby rhônalpin sur une percée dans l’axe de Pjanic. Le Bosnien trouvait ainsi Delgado qui enrhumait Sauget et plaçait une frappe du droit imparable pour Maubleu (90e).
Victorieux, Lyon revient à une 4e place qui les laisse en embuscade à 8 journées du terme de l’exercice. Mais, mardi prochain en Ligue des champions, les Lyonnais devront sans doute réaliser 90 minutes dans la veine de leur seconde période pour prendre une option sur la qualification. Car Grenoble n’est certainement pas du calibre de Bordeaux.
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