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Et de 11 pour Lyon! Comme toujours, l’OL a mis les bouchées doubles dans le sprint final de la Ligue 1, empochant un net succès devant Le Mans (2-0), samedi soir, pour la 38e journée. Dominant à outrance les débats pendant 90 minutes, les hommes de Claude Puel ont produit du jeu tout en restant appliqués défensivement. Grâce à des buts de Gomis (45e) et Pjanic (68e), les Gones finissent dauphins de l’OM, profitant du revers lillois à Lorient (2-1). Une fois encore, l’épilogue de l’élite a réussi aux Lyonnais.
Jean-Michel Aulas peut exulter, l’OL ne perdra pas les “20 millions d’euros” qui accompagnent la qualification d’un club français pour la Ligue des champions. Face au Mans, les Gones avaient le couteau sous la gorge ce samedi, mais n’ont pas perdu leur sang froid lors de la 38e journée de Ligue 1. Face à des Sarthois très regroupés pour l’occasion, les hommes de Claude Puel se sont armés de patience malgré un grand nombre d’occasions manquées. Symbole de cette force de caractère: Bafétimbi Gomis, une fois n’est pas coutume…
Gomis vendange mais persévère
Aligné en pointe par l’ancien technicien de Lille et entouré par Lisandro Lopez à gauche et Sidney Govou à droite (Michel Bastos débutant la rencontre sur le banc), l’ancien Vert était dans tous les coups, bons comme mauvais, en première période. Sur un débordement et un centre d’Aly Cissokho depuis la gauche, Gomis coupait parfaitement la trajectoire mais Didier Ovono sortait une belle parade et claquait le ballon derrière sa cage (9e). Alors que Jean II Makoun (7e) et Lisandro Lopez (22e) manquaient eux le cadre de loin, Gomis était le plus actif dans les rangs rhodaniens.
Le plus actif, mais le moins réaliste, en témoignent ses nombreux ratés à l’approche de la zone de vérité (25e, 27e, 34e, 42e). Mais à l’image d’une saison où son abnégation aura tenté de masquer ses carences de buteur, Gomis a continué de se battre. Jusqu’à offrir une ouverture du score tellement importante pour les Gones. Sur un corner mal renvoyé par la défense mancelle, Pjanic prolongeait de la tête et la panthère de l’OL se jetait pour couper la trajectoire et tromper Ovono (45e, 1-0). Gerland pouvait souffler: à la pause, Lyon était deuxième de Ligue 1 car Lille était tenu en échec à Lorient (1-1).
Lyon a tout d’un européen!
Mais, alors que certaines formations rhodaniennes cette saison se seraient contentées de tenir le score, celle de samedi soir a pris son courage à deux pieds pour continuer d’attaquer. Nouvel exemple de cette révolte: Lisandro, même pas convoqué par Maradona dans les 30 Argentins pour la Coupe du monde. Celui qui avait réalisé une énorme prestation dans le courage lors de son premier match en Ligue 1… contre Le Mans (2-2), a encore été l’instigateur du pressing lyonnais. C’est d’ailleurs sur une contre-attaque ultra-rapide que l’ancienne idole de Porto a fait parler sa technique pour délivrer un véritable caviar à Miralem Pjanic, buteur à bout portant (68e, 2-0).
La messe était dite. Mieux, l’OL voyait Lille encaisser un nouveau but à Lorient (2-1), lui assurant sa deuxième place derrière le champion marseillais. A noter la sortie sous les ovations de Sidney Govou en toute fin de match (90e), pour sa dernière rencontre sous le maillot lyonnais. En ce qui concerne l’équipe de France, pas sûr que l’ailier droit ait en revanche marqué des points… Après avoir chuté en demi-finales de Ligue des champions cette saison, la formation de Claude Puel aura en tout cas affiché l’expérience des grandes équipes pour arracher une qualification directe pour la prochaine C1, la onzième d’affilée. Qu’on se le dise, le Lyon n’est pas mort ce soir.
Samedi soir, l’Olympique Lyonnais accueille Le Mans pour le dernier match de la saison, qui devrait permettre aux Rhodaniens de ses qualifier pour la Ligue des champions 2010-2011. Après la belle aventure européenne achevée en demi-finale, Honorato Ederson concède que les ses partenaires et lui ont éprouvé des difficultés à se replonger dans le championnat. “Nous savons que nous avons une obligation de résultat. Nous avons une équipe qui a du caractère et de la qualité dans le jeu et nous essayons de faire du mieux possible. Ce n’était pas évident d’enchaîner mais nous avons su le faire pour nous replonger dans le championnat car nous savons que c’est le seul moyen qui nous permettra de continuer la série en Ligue des champions”, assure l’ancien Niçois.
Lyon climbed into the third and final Champions League spot with one Ligue 1 game remaining by seeing off Monaco at Stade Gerland.
Miralem Pjanic opened the scoring after 28 minutes after a slow start, and Bafetimbi Gomis doubled the lead three minutes after the break.
Les Gones dominated the second half and were repeatedly denied by the impressive Stephane Ruffier, but finally added a third through Lisandro Lopez three minutes from the end.
The win lifted them above Auxerre into third and left them knowing a win on Saturday against Le Mans, who are already relegated, would take them into the Champions League.
After an uneventful first 24 minutes, Lyon suddenly sprang to life and created three chances in quick succession, first Gomis heading Aly Cissokho’s cross on to Michel Bastos, who volleyed wide from a good position.
Then Lisandro advanced into the penalty area, beating Francois-Joseph Modesto, before shooting narrowly wide.
The opener came soon after, though, as Cris flicked on a Bastos corner and Pjanic was on hand to volley past Ruffier.
The hosts had another chance six minutes before the break but Ruffier did well to keep out Gomis’ solo effort.
Three minutes after the restart, Bastos was released down the right. He found Pjanic who in turn flicked on to Gomis for an easy finish from close range.
As the half progressed, Ruffier saved from Ederson before producing a stunning reflex stop to deny Gomis.
After 66 minutes he kept out a Bastos free-kick, then two minutes later made a point-blank save from Lisandro’s header.
In the last 10 minutes, Yannick Sagbo headed a rare Monaco chance narrowly over, before Ruffier again saved, this time from an 18-yard Bastos strike.
But Lyon did get a third three minutes from time, when Lisandro, set free by Ederson, feinted past Ruffier and finishing.
Calé entre les multiples annonces des listes pour la Coupe du monde 2010 et la dernière levée du championnat, le match en retard de la 34e journée de Ligue 1 s’est finalement soldé par un beau succès de l’Olympique Lyonnais sur l’AS Monaco (3-0). Transparents pendant pratiquement 75 minutes de jeu, les joueurs de la Principauté ont pris un bouillon sur des réalisations de Pjanic (28e), Gomis (49e) et Lisandro (87e). Et les Rhodaniens se glissent sur le podium de la Ligue 1 devant Auxerre, avant la 38e et dernière levée qui se tiendra samedi soir.
Il ne fallait sans doute pas compter sur l’AS Monaco pour contester l’Olympique Lyonnais, ce mercredi, à l’occasion de la 34e journée de Ligue 1. Déjà incapables de développer du jeu pour une finale de Coupe de France contre le PSG, les joueurs de la Principauté ont en effet débarqué au Stade de Gerland la tête ailleurs. Et, si les Auxerrois pourront toujours se plaindre d’une ASM qui n’a pas franchement joué le jeu pour les places au sommet du classement, l’OL a pour sa part eu le mérite de se rassembler avant une rencontre capitale pour une place en Ligue des champions la saison prochaine.
Des joueurs qui, pour certains, devaient également digérer l’annonce de leur sélectionneur respectif en vue de la Coupe du monde 2010. Envoyés au paradis, comme Lloris, Toulalan et Réveillère, Govou avec les Bleus et Bastos avec le Brésil, ou en enfer, comme Lisandro avec l’Argentine, Cissokho et Gomis avec Raymond Domenech, les Lyonnais ont en tout cas agi en véritables professionnels. Une qualification européenne était à ce prix et cette rencontre, même mal insérée dans le calendrier, était le moment ou jamais pour l’Olympique Lyonnais de s’asseoir sur un strapontin pour la Ligue des champions.
Lyon plus joueur que l’ASM…
Le club rhodanien n’a donc pas laissé passer sa chance de monter sur le podium de la Ligue 1, juste devant Auxerre, à une journée du terme. Avec la réception du Mans lors de la prochaine levée, l’OL a également pris une grosse option, peut-être définitive, alors que les Icaunais se déplaceront à Sochaux la semaine prochaine. Ce mardi, et c’est pour dire, Lyon, qui n’est pas réputé pour “envoyer” du jeu sous les ordres de Claude Puel, a donc pris le meilleur sur une ASM qui voulait sans doute honorer l’un de ses anciens techniciens en restant dans sa moitié de terrain. Jamais dans le bon sens de la marche, les Asémistes n’attendaient que 18 minutes de jeu pour prendre l’eau. Auparavant, l’Argentin Lisandro, déjà le visage fermé, avait raté une première tête sur un centre de Réveillère dans un couloir droit que ce dernier pourrait bien arpenter lors du Mondial en Afrique du Sud (13e).
A coeur de montrer sa bonne tenue avant l’annonce des 23 Tricolores, le latéral droit était ensuite imité par son pendant gauche, Aly Cissokho. L’ancien Portuan, qui avait à coeur de prouver l’erreur du sélectionneur français de ne pas le convoquer, enroulait un centre qui retombait sur la tête de Gomis. Traînant une caravane sur la plupart de ses accélérations, l’ancien Stéphanois était pourtant bien précieux pour remiser un ballon sur Bastos. Un international brésilien qui ne cadrait pas sa puissante volée (25e). Mais trois minutes plus tard, ce dernier se rattrapait avec un corner déposé sur la tête de Cris et repris de volée par Miralem Pjanic. Un Bosnien qui ne verra pas, et pour cause, le continent africain cet été, sa sélection s’étant faite sortir pendant les tours de barrages de la Coupe du monde. Dévié par le postérieur de Toulalan, le ballon fuyait les gants de Ruffier, sûrement portier n°5 dans l’esprit de Domenech après sa liste de 30 joueurs (28e).
Lisandro, la petite consolation
Absolument maître à bord de son vaisseau de Gerland, Lyon atteignait la pause sur cet avantage avant d’ajouter deux pions en seconde période. Bastos, lui, avait trouvé le montant gauche d’un portier monégasque encore bien seul pour défendre son propre but (45e). Et trois minutes seulement après le retour du vestiaire, la panthère Gomis, transformée en escargot depuis la saison passée, recevait une offrande de Pjanic sur un mouvement initié par Bastos (49e). Après 49 minutes de jeu, l’affaire s’était donc singulièrement compliquée pour une équipe qui n’avait visiblement pas l’intention de dépasser la ligne médiane. Dans un match sans enjeu, l’ASM n’y était pas et ne se lâchait même pas vers l’avant pour la beauté du spectacle. En revanche, Ruffier sauvait son camp sur une nouvelle opportunité de Gomis à bout portant (60e). Le dernier rempart azuréen claquait ensuite un coup franc de Bastos (66e), avant de récidiver devant Lisandro et sa tête des mauvais jours (69e).
Élu meilleur joueur de Ligue 1 mais non convoqué pour la Coupe du monde, comme le Marseillais Lucho (merci Maradona…), le buteur bénéficiait ensuite d’une ouverture en profondeur d’Ederson pour fixer et ajuster Ruffier tranquillement (87e). L’addition, même corsée, n’était que logique malgré deux occasions monégasques pour Sagbo (83e), de la tête, et Modesto (futur marseillais?), du pied, enfin presque si celui-ci avait réussi à toucher le ballon (87e). Troisième, Lyon devra maintenant finir le travail contre Le Mans. Mais avec ce qu’ils ont montré ce mercredi soir, ils en ont les moyens. Et Jean-Michel Aulas pourra alors dormir sur ses deux oreilles et enfin se réjouir d’avoir gagné 20 millions d’euros dans la balance, entre Valenciennes et Le Mans.
An injury-time own goal by Bobo Balde saw Lyon claim a point at Valenciennes as they kept alive their bid for Champions League football.
Claude Puel’s side had gone ahead in the 16th minute through a stunning volley by Kim Kallstrom before the hosts struck twice in eight second-half minutes through Johan Audel and Renaud Cohade’s penalty.
Valenciennes were on the brink of victory but Balde chested the ball into his own net to give Lyon a point to leave them four points adrift of Lille, who occupy the second automatic Champions League spot, and two adrift of Auxerre in the qualifying place.
Puel’s team have a game in hand against Monaco on Wednesday before they conclude their programme against relegated Le Mans next weekend.
The visitors almost took a sixth-minute lead when Sidney Govou shot from close range but Nicolas Penneteau pulled off a stunning save.
Valenciennes were nestled in mid-table with little to play for but they were providing good opposition, Fahid Ben Khalfallah putting a snapshot inches wide.
However, it was Lyon who went ahead after 16 minutes, Swedish international Kallstrom firing a volley from the edge of the area into the top right-hand corner of the goal.
Foued Kadir had a shot blocked for Valenciennes but Lyon were inches away from doubling their lead when Ederson volleyed inches wide.
The hosts came out strongly in the second half, Siaka Tin firing powerfully inches wide before Kadir fired a shot in which goalkeeper Hugo Lloris pushed on to his own post.
However, Valenciennes’ pressure paid off in the 71st minute when they levelled through Audel, who headed home Ben Khalfallah’s corner.
Eight minutes later the hosts were ahead when Cohade sent the keeper the wrong way following his foul on Ben Khalfallah.
However, Lyon were gifted a potentially vital goal when Balde chested the ball into his own net right at the end.
Cela aurait pu être pire. Le déplacement à Valenciennes a encore failli couter cher à Lyon, samedi soir, lors de la 37e journée de Ligue 1. Finalement, les hommes de Claude Puel ont limité les dégâts en arrachant le nul (2-2), grâce à un but contre-son-camp tardif de Baldé (90e+2). Les Gones avaient pourtant ouvert le score par Källström (17e) mais ont totalement subi après la pause. Et le VAFC en a logiquement profité pour marquer deux fois par Audel (72e) et Cohade (80e, sp). L’OL est désormais à quatre points de Lille, et deux d’Auxerre, avec encore un match en retard.
Lors de ce déplacement à Valenciennes, Lyon avait la pression et pouvait se souvenir du 2-0 infligé l’an passé par les Nordistes et Audel, alors auteur d’un doublé. Mais l’ancien Lillois, à peine de retour de blessure, débutait cette 37e journée de L1 sur le banc, Pujol lui étant préféré en pointe. A l’OL aussi, certains changements étaient à noter avec notamment Cris, Pjanic, Bastos et Gomis sur le banc des remplaçants au coup d’envoi. Ces choix profitaient à Ederson, Källström et Govou, tous titulaires.
Le bijou de Källström
Et on retrouvait d’emblée Källström sur la gauche, auteur d’une longue transversale pour Govou côté droit. Le Français, en renard, anticipait la remise un peu lâche de Tiéné pour Penneteau, interceptait le cuir et tentait une balle piquée. Alors qu’on pensait à l’ouverture du score, Angoua dégageait in-extremis après un retour héroïque (7e). Le jeune défenseur central était moins en verve quelques minutes plus tard.
Car sur un mouvement d’école des Rhodaniens, faisant vivre le ballon au gré de leur talent de droite à gauche, Ederson décalait Källström qui envoyait un missile dans la lucarne de Penneteau (17e, 0-1). Plus appliqués collectivement, les joueurs de Puel manquaient même de doubler la mise juste avant la pause sur un contre rondement mené. Lisandro en était l’instigateur, décalant Makoun dans l’axe, le Camerounais qui en faisant de même avec Ederson sur sa gauche. Mais en pleine surface, le Brésilien vendangeait l’action (44e). Imprécis, ce dernier ne savait pas encore que c’était le tournant du match.
L’OL perd le Nord
Car au retour des vestiaires, les visiteurs subissaient la loi des locaux, beaucoup plus tranchants et volontaires dans leurs offensives. Et il fallait un Lloris impeccable pour repousser la première frappe cadrée de Kadir (55e). La parade ne suffisait pas, et c’est alors la maladresse de Ben Khalfallah, tirant à côté, qui offrait un peu de répit aux Rhodaniens. Après la maladresse, venait enfin la malchance de Kadir qui trouvait, lui, le poteau extérieur de l’ancien portier niçois (59e).
Logiquement, Lyon encaissait l’égalisation par une vieille connaissance, Audel, entré en jeu à la 62e minute à la place de Tiéné. Sur un corner bien tiré par Ben Khalfallah, la défense lyonnaise s’oubliait complétement et Audel, d’une tête croisée imparable, remettait les deux équipes à égalité (72e, 1-1). Les Nordistes passaient même devant avec un penalty généreusement accordé par Monsieur Bré pour une faute peu évidente de Lloris sur Pujol. Cohade transformait une première fois, mais devait retirer. Changeant de côté, l’ancien Lyonnais ne tremblait pas et permettait aux siens de mener au score (80e, 2-1 sp).
Lyon remerciera Baldé
Alors qu’on les croyait enterrés, avec notamment un Claude Puel dépité sur son banc, c’est une nouvelle fois Lisandro Lopez qui lançait la révolte en mettant la pression dans la surface valenciennoise. Le fougueux argentin récupérait même le cuir à bout portant et centrait fort… sur la tête de Baldé qui trompait son propre gardien (90e+2, 2-2 csc). Et ce coup du sort favorable offrait un point aux Gones qui conservent le même écart avec Auxerre, tenu en échec par Lens (0-0). Si Lyon gagne son match en retard contre Monaco, mercredi prochain, il reviendra donc sur le podium. Lille, en revanche, semble désormais inatteignable après sa victoire contre l’OM (3-2) et ses quatre points d’avance…
Auxerre paved the way for Marseille to clinch the Ligue 1 title by losing this evening at Lyon.
Despite taking the lead through Ireneusz Jelen in the 15th minute, Auxerre – who headed into the match in second place – left the Stade Gerland empty-handed as goals by Lisandro Lopez and Miralem Pjanic secured Les Gones the win.
Defeat for Auxerre effectively spelled the end of any lingering title hopes and gave leaders Marseille the opportunity to win it at home to Rennes.
Auxerre started brightly and forced a chance in the first minute. Dariusz Dudka was denied by Hugo Lloris as the keeper deflected his half-volley for a corner.
In the fourth minute it was Auxerre again who were in amongst the goalmouth action.
Jelen was put through one on one with Lloris and steered his effort delicately beyond the goalkeeper. However, he could only watch in agony as the shot hit the post for Jean-Alain Boumsong to clear.
The breakthrough did arrive in the 15th minute, however. Jelen intercepted Anthony Reveillere’s terrible backpass before dribbling around Lloris to slot home.
Lyon centre-half Cris had a chance to level five minutes later but saw his header from Pjanic’s free-kick go over Olivier Sorin’s crossbar.
The action died down until the closing moments of the half. A minute before the break Jean Makoun hit the post with a shot after being teed up by good work from Lisandro and Aly Cissokho.
In the final minute of the half, though, the leveller came. Benoit Pedretti brought Cissokho down in the area after a positive burst forward, allowing Lisandro to coolly slot home the penalty.
Buoyed by their timely equaliser it was Lyon who started the second half brightly.
Dead-ball specialist Pjanic tried his luck with a 47th-minute free-kick just outside the box and, while he beat both the wall and goalkeeper Sorin, the ball hit the post to deny him the goal.
A minute later another chance came and went, this time with the referee ruling the goal out. Michel Bastos crossed for Jeremy Toulalan to set up Bafetimbi Gomis but the striker headed home only to see the offside flag raised.
Shortly before the hour mark a one-two between Pjanic and Gomis allowed the latter space in the area. The big striker smashed a first-time effort only to be denied by Sorin’s solid save.
At the other end Auxerre finally forged a chance of their own in the 68th minute. Jelen put Denis Oliech through on goal and, while the Kenyan’s effort was decent, Lloris managed to make the save with his feet.
A Pedretti shot from distance whistled narrowly wide for the visitors while, at the opposite end, Lyon hit the post again. This time it was playmaker Kim Kallstrom, whose left-footed volley flew towards goal only to smash against the post.
Five minutes from time, however, Lyon’s winner came.
Kallstrom whipped in a dangerous cross which Sorin could only punch partially clear, allowing Pjanic to tap in from close range.
Victorieux d’Auxerre lors d’une 36e journée de Ligue 1 capitale pour la course à la Ligue des champions, les Lyonnais ont ainsi repris la main avec un match en retard à jouer contre Monaco entre la 37e et 38e levée du championnat. Malgré l’ouverture du score de Jelen sur une énorme bévue de Réveillère pour l’AJA (15e), les Rhodaniens ont ensuite pris le jeu à leur compte pour d’abord égaliser par Lisandro sur penalty (45e), puis pour prendre l’avantage sur un tir de Pjanic (85e). L’Olympique Lyonnais n’a pas dit son dernier mot pour une place sur le podium.
Oui, Jean-Michel Aulas, dans la tribune présidentielle, pouvait bien pousser un gros ouf de soulagement au coup de sifflet final de M. Thual. Non pas que les Lyonnais aient décroché une victoire contre le cours du jeu face à Auxerre, mais bien parce que ceux-ci sont revenus de très loin pour prendre un petit ascendant sur la formation bourguignonne dans la course à la Ligue des champions. Car, si les Auxerrois ont encore deux longueurs d’avance sur l’OL à deux journées de la fin et squattent toujours une place sur le podium, leur adversaire d’un jour a encore un match en retard à jouer contre l’ASM, la semaine prochaine. Une rencontre d’ailleurs calée entre deux dernières journées qui avaient toujours été, jusque-là, en multiplex pour respecter une certaine équité sportive.
Lisandro réveille l’OL
Ce mercredi, les Olympiens avaient pourtant bien mal débuté leur match, offrant de grosses opportunités à une AJA qui n’en demandait pas tant pour prendre un avantage au tableau d’affichage. Dès la 2e minute de jeu, Jelen remisait d’ailleurs un bon ballon par Dudka qui butait toutefois sur Lloris, parti pour réaliser un festival dans le but des Gones. Dans le club de la capitale des Gaules, la défense n’était en revanche par au niveau de son portier et Cris offrait un premier cadeau au secteur offensif icaunais. Le défenseur central brésilien laissait ainsi Jelen partir seul au but pour piquer un ballon sur lequel l’ancien Niçois ne pouvait cette fois-ci absolument rien. Heurtant le poteau, la balle était toutefois remise en jeu par un ancien Auxerrois, Jean-Alain Boumsong, revenu in extremis pour sauver son camp (6e). Mais les Rhodaniens n’en avaient pas fini avec les offrandes et Réveillère, titularisé évidemment sur la droite, remettait un curieux ballon en retrait que Jelen interceptait pour filer au but et faire parcourir un frisson dans le dos des supporters lyonnais (15e). Encore victorieux de son duel contre Lloris, décidément totalement abandonné par sa défense, le Polonais n’attendait pas une troisième occasion pour la mettre au fond et inscrire sa 13e réalisation en championnat.
Mal embarqué dans la course au podium à ce moment du match, Lyon ne patientait que cinq minutes pour prendre la direction des opérations et s’activer une première fois sur une tête de Cris juste au-dessus de la transversale de Sorin (21e). Largement dominateur dans le jeu avec une possession de balle que l’AJ Auxerre ne briguait de toute façon pas vu sa propension à marquer sur contre-attaques, l’OL attendait la fin de la première période pour recoller à la marque. Cissokho en percussion sur le côté gauche de l’attaque, Pedretti commettait l’irréparable dans sa zone de vérité sur l’ancien Portuan. Du droit, Lisandro s’élançait pour égaliser et impulser une nouvelle dynamique à son équipe juste avant la pause (45e). Déjà heureux comme un gamin après le succès des siens contre Montpellier, l’Argentin ne pouvait de toute façon laisser Auxerre prendre le large au classement.
Pjanic enterre l’AJA
Avec Miralem Pjanic à la baguette, le septuple champion de France n’attendait ensuite que deux petites minutes en seconde période pour inquiéter Sorin. D’un coup franc excentré sur la gauche, le Bosnien trouvait le montant opposé du portier bourguignon, Cris n’ayant pas non plus réussi à dévier la trajectoire du ballon de la tête (48e). Jean Fernandez pouvait de toute façon craindre le pire sur le banc de touche des visiteurs même si son dernier rempart retardait l’échéance. Lyon inspiré sur un mouvement Lisandro-Pjanic-Gomis, Sorin réalisait une parade incroyable du bras droit devant l’ancien Stéphanois (61e). En face, Lloris n’était pas en reste en écartant du pied une frappe d’Oliech (68e). Et Pedretti ratait également le coche sur une frappe lointaine qui frôlait le montant du gardien de but rhodanien (76e).
Dans les dix dernières minutes de jeu, le demi-finaliste de la Ligue des champions haussait réellement le ton et fracassait même le poteau bourguignon sur une tête de Källström suite à un centre du jeune Lacazette (84e), entré en lieu et place de Gomis (77e). Sous pression, les joueurs de Jean Fernandez craquaient dans la minute suivante. Sur un dégagement de Grichiting mal négocié, Pjanic offrait ainsi à son équipe le but de la délivrance (85e). Une réalisation qui pourrait peser très lourd dans la balance en fin de saison. Grillé par Lille pour la place de dauphin, Auxerre est maintenant sous la pression de Lyon. Avec trois matches encore à jouer, Lyon, 4e, n’a paradoxalement jamais été aussi bien placé pour disputer une nouvelle campagne européenne. Et l’AJA pourrait bien en faire les frais.
Lyon moved up to fourth and remained in strong contention for a Champions League spot as they edged out fellow challengers Montpellier.
Michel Bastos took advantage of a defensive mistake to score the only goal after 72 minutes, and it could prove crucial in the tight race for Europe.
Lyon are now two points behind Lille, who hold the final Champions League spot, and still have a game in hand.
Montpellier are another two points back in sixth place and their own hopes are far from over with three games left to play.
It was end-to-end stuff at the Stade de la Mosson.
Lyon had the first chance, but Geoffrey Jourdren made the save to keep out Bastos’ fifth minute free-kick.
At the other end, Karim Ait-Fana beat Cris and fired goalwards, but Hugo Lloris made the save.
Lyon then struck the post in the 14th minute as Bastos released Lisandro Lopez but the Argentinian failed to find the target by the narrowest of margins.
Montpellier were back on the attack in the 35th minute, but Souleymane Camara was denied by Lloris after being freed by Ait-Fana.
The second half was slower to get going, but Montpellier went close to taking the lead in the 56th minute.
Garry Bocaly’s cross appeared intended for Victor Hugo Montana, but he allowed it through to Alberto Costa whose strike was deflected by Jeremy Toulalan.
Lyon were back on the attack in the 70th minute but Bafetimbi Gomis fired just wide.
However, the goal arrived two minutes later as Lloris kicked a long ball that neither Montpellier centre-half dealt with, allowing Bastos to split them and race through to beat Jourdren with a low left-footed shot.
Lyon might have added another late on, but Gomis fired just wide.
Eliminé de la Ligue des champions mardi, l’Olympique Lyonnais s’est complétement relancé en Ligue 1, grâce à une victoire arrachée face à Montpellier (0-1), dimanche soir, en clôture de la 35e levée du championnat. La formation de Puel double son adversaire du soir et revient à 5 points du 2e, Auxerre, prochain adversaire mercredi. Toujours pas brillants dans le jeu, les Gones l’ont emporté grâce à Michel Bastos (71e), qui a profité d’une énorme erreur d’El-Kaoutari et Yanga-Mbiwa. Le promu héraultais redescend 6e et devra cravacher pour accrocher l’Europe.
Lisandro n’a surtout pas envie de rater la Ligue des champions la saison prochaine. L’Argentin a jubilé avec une rage stupéfiante au coup de sifflet de la victoire de l’OL à Montpellier (0-1) ce dimanche soir, en clôture de la 35e journée de Ligue 1. Il faut dire que la formation de Claude Puel a réalisé une superbe opération dans le haut du tableau en dominant l’équipe qui était devant elle au classement avant ce week-end. Avec un match en moins (à jouer face à Monaco), l’éliminé de la Ligue des champions contre le Bayern, mardi dernier, revient à un point de Lille, 3e, et à 5 longueurs d’Auxerre, son prochain adversaire mercredi prochain à Gerland.
Bastos en profite
Pourtant, ce choc aura mis du temps à se décanter malgré de nombreuses situations chaudes des deux côtés. La première période fut marquée par deux occasions énormes pour Lisandro Lopez. Sur la première, l’Argentin trouvait la barre, après un service dans l’axe de Bastos (15e). Puis parfaitement décalé par Govou, son autre compère offensif du soir (posté sur la gauche cette fois-ci), l’ancien de Porto crochetait un défenseur avant de rater son tir (22e). Dominatrice dans la possession de balle, la formation rhodanienne a surtout tenté de contrôler la partie, en montrant, encore une fois, une grande pauvreté dans la construction collective malgré les deux occasions.
Et comme souvent cette année, notamment lors des victoires arrachées en début d’année, les Gones auront profité d’une erreur adverse pour trouver la faille. A 20 minutes du terme de la partie, les jeunes défenseurs El-Kaoutari et Yanga-Mbiwa, se gênant très bêtement, laissaient le ballon filer dans les pieds de Michel Bastos, qui s’en allait battre Jourdren en force, pour le premier tir cadré des visiteurs (71e, 0-1). Quelques instants avant cette ouverture du score, Puel avait lancé Gomis à la place de Govou, replaçant Lisandro sur la gauche. L’ancienne Panthère verte profitait de la fin de rencontre pour se montrer dangereuse à deux reprises, tandis que ses coéquipiers défensifs tenaient le résultat.
Un promu sans Europe?
Montpellier pourra regretter de nombreuses bonnes situations et notamment une forte domination en seconde période. Lors du premier acte, déjà, les Languedociens avaient déjà su faire trembler leurs adversaires. Lovren, préféré à Boumsong en défense centrale, devait réaliser un superbe retour dans les pieds de Camara après un ballon stupidement perdu par Cris (17e). Puis Aït-Fana, opposé au jeune Gassama (Réveillère étant suspendu), trouvait parfaitement Camara, qui effaçait Cris avant de frapper sur Lloris (35e). Les hommes de René Girard montaient progressivement en puissance.
Ainsi, le MHSC était la formation la plus entreprenante au retour des vestiaires. Et aura manqué de précision et de conviction dans les 20 derniers mètres pour faire la différence. Cissokho devait dégager in extremis en corner devant Montano, qui allait se présenter devant Lloris (56e). Puis le portier des Bleus se couchait tranquillement sur un tir de Camara depuis la droite (57e). Costa, lui, tentait sa chance de 20 mètres mais son tir filait à côté (61e).
Les protégés de La Mosson avaient laissé passer leur chance et ont ensuite été incapables de réagir à l’ouverture du score. Même Lovren, d’une tête maladroite vers son but, ne parvenait pas à tromper Lloris, son propre gardien, dans le temps additionnel (91e). Les jeunes entrants Belhanda et Koita ne changeaient rien. Désormais 6e, à égalité de points avec Bordeaux, le promu héraultais risque bien d’abandonner en cette fin de saison. Et donc rater une qualification européenne, dont le président Nicollin en a rien à “caguer”.
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