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Pour la première demi-finale de son histoire en Ligue des champions, l’OL n’aura donc pas été au niveau. Défaits en Allemagne (1-0), il y a six jours, par le Bayern Munich, les Lyonnais ont à nouveau chuté à Gerland (0-3), ce mardi soir, lors du match retour. Dominés tactiquement et physiquement par un collectif bavarois bien mieux huilé, les Français ont très vite lâché prise dans la partie. Auteur d’un triplé (26e, 66e, 78e), Olic aura été le grand artisan de la qualification bavaroise. Lyon se contentera donc de son bon parcours européen, à une marche de la finale à Bernabéu.
La fraîcheur physique n’y aura rien changé. Exempté de sa rencontre avec Monaco, ce week-end, pour garder toutes ses forces contre le Bayern, Lyon n’a pas franchement montré les signes d’une supériorité dans ce domaine. Bien au contraire, les Français ont semblé émoussés devant des Allemands plus conquérants. Pourtant, Claude Puel pouvait compter sur son 4-3-3 classique avec le trio Govou-Lisandro-Bastos devant, soutenu par Delgado en meneur. Mais l’animation lyonnaise n’a jamais fonctionné face à des Bavarois bien plus compacts et disciplinés.
Avec également une tension palpable suite au mauvais résultat du match aller (1-0), le spectre d’encaisser un but et de devoir en marquer trois par la suite planait clairement au-dessus des têtes lyonnaises. Dans un très grand soir, Olic, associé à Müller en pointe, lançait les hostilités. Son service parfait pour son partenaire valait de l’or, mais ce dernier échouait au pied du poteau de Lloris pour quelques centimètres (2e). Face à une défense lyonnaise très laxiste, le duo offensif reprenait du service et échangeait les rôles. Müller effaçait Réveillère, puis Boumsong, et servait Olic en retrait. Le Croate, plus réaliste, frappait en pivot et prenait Lloris à contre-pied (26e, 0-1). Comme ils le craignaient, les Gones devaient alors marquer trois buts.
Un Lyon sans charisme
Et si une réaction était attendue, le collectif de Claude Puel se disloquait petit à petit, s’offrant seulement deux occasions de tout le match. Deux banderilles plantées par Bastos (31e) et Gomis (50e), qui manquaient l’égalisation à bout portant. Un timide sursaut face aux offensives allemandes bien plus organisées. Suite à un bon travail de Robben sur la droite suivi d’un centre en retrait, Schweinsteiger faisait parler la poudre en envoyant une mine juste au-dessus du but rhodanien (53e). Le début du calvaire pour Lisandro et consorts, qui ne cessaient de reculer.
On retrouvait d’ailleurs le Néerlandais dans son couloir droit fétiche, qui obligeait par deux fois Lloris à sortir le grand jeu (57e et 71e). Mais entre-temps, le portier des Bleus avait déjà encaissé un deuxième but et Lyon avait été réduit à dix. Auteur d’un tacle en retard sur Olic, Cris protestait vivement et recevait deux cartons jaunes, semble-t-il sévèrement (59e et 60e).
Olic, bourreau d’un soir
Dans tous les bons coups, Olic était par la suite lancé dans le bon tempo par Altintop, aligné pour remplacer Ribéry sur le flanc gauche, et glissait le cuir hors de portée de Lloris (66e, 0-2). Lâchant alors totalement la partie, les Français laissaient le Croate étrangement libre dans leur surface. Sur un centre de Lahm, l’ancien joueur d’Hambourg plaçait une tête imparable (78e, 0-3). C’en était trop pour des Lyonnais timorés et incapables de créer le danger sur l’ensemble des deux rencontres. La tactique frileuse de Claude Puel n’aura pas payé, l’OL repartant de cette double confrontation avec quatre buts dans la besace. A l’inverse, le Bayern Munich, leader de Bundesliga, termine la saison en trombe. Alors qu’ils s’étaient qualifiés in-extremis de leur poule, lors d’une ultime victoire à Turin (1-4), les Allemands pourraient retrouver d’autres Italiens, ceux de l’Inter Milan, au tour suivant. Cette fois-ci en finale…
«C’est frustrant. On rêvait tellement de jouer cette finale. Le Bayern nous a été supérieur, il n’y a rien à dire. A nous de vite relever la tête pour nous qualifier à nouveau pour la Ligue des Champions l’année prochaine. Ce n’est pas le moment de baisser la tête, il faut rebondir. Ce soir, ça a été très dur, comme à l’aller. On n’a pas su produire du jeu pour les contrer. On avait envie de se battre, de courir, on a été courageux, mais le Bayern a eu la maîtrise technique. Quand on fait des efforts mais que l’on n’a pas le ballon c’est très compliqué», a indiqué le Brésilien dans les couloirs de Gerland.
A stunning hat-trick from Ivica Olić capped a majestic performance from FC Bayern München who impressively brushed aside ten-man Olympique Lyonnais to book their place in the UEFA Champions League final.
Already leading thanks to Arjen Robben’s solitary first-leg goal, the four-time European champions never looked like surrendering their advantage as they picked up where they had left off in Munich with another dominant display. From the moment Olić slotted in his first on 26 minutes Lyon were fighting a desperate battle, and when the French side lost skipper Cris to a red card just before the hour, Bayern merely had to bang nails into OL’s coffin. Olić duly obliged, scoring his second midway through the second half before completing his treble on 78 minutes.
Appearing in their first UEFA Champions League semi-final, Les Gones looked nervous early on, surrendering possession too easily and often in dangerous areas. Indeed, the visitors almost capitalised in only the second minute when Olić dispossessed Cris and crossed for the unmarked Thomas Müller who somehow side-footed wide of the near post.
Although Maxime Gonalons rifled over, the better chances were falling to the Bavarian outfit, Robben’s quick throw finding Müller in the box again only for the young forward to flash a low effort across goal from an acute angle. Despite fielding a more attacking side than a week ago, OL again struggled to get support to Lisandro as Bayern – thanks in no small part to returning captain Mark van Bommel – took charge.
Louis van Gaal’s men were rewarded for their positive opening when Olić scored the all-important away goal on 26 minutes. The build-up was superb, Müller exchanging passes with Robben and surging into the box before cutting the ball back to the Croatia striker, whose fifth goal of the campaign left the hosts needing three. They could ill-afford to squander clear openings yet Michel Bastos did just that on 31 minutes, steering his close-range volley wide having been picked out by Jean II Makoun’s cross from the right.
Lyon had created little else in the first half, prompting Claude Puel to send on a second forward, Bafétimbi Gomis, at the break, when Van Gaal replaced the injured Daniel Van Buyten with Martín Demichelis. Gomis might have made an instant impact but the French international sent a volley skywards from Gonalons’ pinpoint cross.
Spaces were opening up and Bayern twice went close to doubling their lead when Bastian Schweinsteiger struck narrowly over before Robben’s placed attempt was pushed round the post by Hugo Lloris. Lyon were showing spirit yet their chances of staging a dramatic fightback were dealt another heavy blow on 59 minutes as Cris was booked for a foul on Olić and then issued a second yellow card for dissent.
The sight of their inspirational captain trudging off effectively signalled the end of Lyon’s chances. Olić made sure by adding two more excellently taken goals. Hamit Altıntop’s through ball laid on the first, the 30-year-old forward hitting a crisp, low shot beyond Lloris before heading in Philipp Lahm’s right-sided cross 11 minutes later to confirm Bayern’s place in an eighth European Champion Clubs’ Cup final in considerable style.
Se bater o Bayern de Munique nesta terça-feira e chegar à final da Liga dos Campeões, o Lyon poderá viver um de seus últimos momentos de glória no Estádio Gerland. Principal trunfo francês na competição, o estádio deixará de ser utilizado pelo clube em 2013, quando uma nova arena será inaugurada.
Para alcançar o feito, o Lyon precisa vencer o Bayern por dois gols de diferença, já que perdeu o duelo de ida, em Munique, por 1 a 0. O retrospecto em casa é animador para a equipe francesa: em seis partidas, foram cinco vitórias e um empate, com 15 gols marcados e apenas três sofridos.
— Já fizemos história levando o Lyon à sua primeira semifinal de Liga. Se passarmos para a final na nossa casa, isso será considerado um título para os nossos torcedores. Estamos nos preparando como se fosse uma decisão. Vamos fazer de tudo para conseguir esse feito aqui — afirmou o atacante brasileiro Éderson.
Há dois anos no clube francês, o brasileiro ressaltou a forte relação da torcida com o Gerland. No entanto, vê como necessária a construção de um estádio próprio para o clube, já que sua atual casa pertence ao governo local.
— Todos aqui têm consciência de que é importante um novo estádio para o clube continuar crescendo, como vem fazendo nos últimos 10 anos. Muitos dizem que as atuais instalações estão ficando para trás. Além disso, o novo projeto é maravilhoso — comentou.
Éderson revelou ainda um dos principais segredos do Gerland, que fazem os adversários tremerem. Literalmente.
— O estádio foi reformado para a Copa do Mundo de 1998. Como o torneio aconteceu durante o verão, fizeram o estádio muito aberto. Por isso, na época de frio, é muito gelado lá. Contra o Real Madrid, alguns jogadores vieram até comentar isso — contou.
O Lyon terá três desfalques para a partida. O lateral Clerc e o apoiador Bodmer estão lesionados. Já o atacante Toulalan foi expulso na primeira partida e terá de cumprir suspensão. Do outro lado, o Bayern não contará com o meia Ribéry, que também recebeu cartão vermelho no jogo de ida.
Arjen Robben was the decisive figure again as FC Bayern München earned the slenderest of leads to take to Olympique Lyonnais in the UEFA Champions League semi-finals.
Bayern were in charge from the first whistle, although the balance of the tie looked to have shifted when Franck Ribéry was sent off shortly before half-time. Lyon’s numerical advantage was short-lived, however, as Jérémy Toulalan collected two yellow cards early in second period, and the Bundesliga leaders’ reward for a dominant display finally arrived as the game moved into its final quarter. Robben – who scored winning goals against ACF Fiorentina and Manchester United FC in previous rounds – fired in from outside the penalty area.
Inspired by a wonderfully choreographed display from their fans it was Bayern who set the early pace, enjoying the majority of the possession as Lyon sat back. The first chances duly went the home side’s way, the unmarked Daniel Van Buyten blazing a wayward volley into the Munich sky before Bastian Schweinsteiger headed Robben’s corner wide after Hugo Lloris had missed his punch.
Thomas Müller twice failed to find the target after impressive creative work from Ribéry and Robben, while Ivica Olić sliced wide from the left side of the penalty area. Lyon did their best to alleviate the pressure with a string of balls into the Bayern box, though they were limited to set pieces and a deflected long-range drive from Ederson.
Bayern’s momentum was further checked eight minutes before half-time when Ribéry was shown a straight red card after catching Lisandro high as the ball ran away from him. The visitors promptly enjoyed their first spell of sustained possession and Kim Kallström’s powerful long-range effort drew a fine stop from Hans-Jörg Butt on the stroke of half-time.
The interval gave the home team the chance to regroup, however, and they were again fastest out of the blocks after the restart. Danijel Pranjić, standing in for the suspended Mark van Bommel but himself now banned for next Tuesday’s second leg after a first-half booking, forced Lloris into the half’s first save with a dipping left-foot volley. Schweinsteiger sent a powerful header wide and Müller missed another glorious opportunity, failing to convert Philipp Lahm’s low cross.
Bayern’s hopes were raised yet further in the 54th minute when it became ten against ten, Toulalan collecting his second yellow card in quick succession. With the teams again level numerically Bayern regained control, Robben and the energetic Schweinsteiger both firing narrowly wide.
It seemed a frustrating night had been assured when unmarked substitute Mario Gómez nodded tamely into the arms of the grateful Lloris, but the moment the home faithful had been longing for finally arrived in the 69th minute, Robben’s thumping 25-metre strike wrong-footing Lloris after glancing off Müller’s head.
Claude Puel’s visitors mustered only a late Sidney Govou effort that flashed wide by way of response, and had goalkeeper Lloris to thank for keeping their deficit at one goal when he superbly denied Robben late on. Lyon still have work to do at the Stade de Gerland.
Equipe francesa terá que vencer por dois gols de diferença para se classificar à final da Liga dos Campeões.
Um dos destaques do Lyon na derrota por 1 a 0 para o Bayern de Munique, nesta quarta-feira, pela primeira partida da semifinal da Liga dos Campeões, o brasileiro Ederson lamentou a equipe não ter balançado as redes na casa do adversário.
“Nós sentimos que teremos que fazer mais no jogo de volta. Temos que dar 200% em campo para ganhar e nos classificar. Tivemos um período de 11 contra dez e poderíamos ter feito melhor”, disse o camisa 10.
O jogo de volta está marcado para a próxima terça-feira, na França. Para se classificar à final, o Lyon precisará derrotar o Bayern por dois gols de diferença.
Le refus du jeu n’a pas porté ses fruits cette fois-ci. Venu pour défendre âprement, l’OL a été défait 1-0 sur le terrain du Bayern Munich, mercredi, en demi-finale aller de la Ligue des champions. Dominateurs, les Bavarois ont raté leurs occasions avant de perdre Ribéry, auteur d’un vilain geste sur Lisandro (38e). Les Gones également réduits à 10 après l’exclusion de Toulalan (54e), la formation de Van Gaal l’a logiquement emporté grâce à un but de Müller (70e). Lyon devra donc s’imposer avec deux buts d’écart à Gerland, mardi prochain, pour atteindre une finale de C1. Le film du match
L’OL n’est plus du tout dans la même situation. Alors que le club de Jean-Michel Aulas était parvenu à prendre un avantage lors des matches aller de son huitième de finale contre le Real puis de son quart contre Bordeaux, certes joués à domicile, le représentant français dans le dernier carré de la Ligue des champions a entamé sa demi-finale avec une défaite à Munich (1-0), mercredi soir. Le Bayern aura mérité sa courte victoire dans une rencontre marquée par l’exclusion de deux internationaux français et a désormais les clés avant la manche retour dans une semaine, au Stade de Gerland.
Ribéry, direction vestiaire
Le fait marquant de la partie reste en effet le carton rouge écopé par Franck Ribéry en fin de première période. Très disponible en partant de son côté gauche du milieu, l’international français a su se montrer dangereux, notamment avec une percée et un tir à côté (18e). Mais il se rendait ensuite coupable d’un vilain geste en écrasant la cheville de Lisandro Lopez (38e), pour rapidement se voir signifier le chemin des vestiaires, de quoi alimenter encore davantage ce scandale de proxénétisme qui frappe au moins 3 joueurs de l’équipe de France.
Avec ses deux ailiers virevoltants (Ribéry et Robben), le Bayern aura progressivement accéléré en début de match pour enchaîner plusieurs grosses occasions qui auraient pu faire la différence. Les premiers coups de pied arrêtés des locaux faisaient trembler la défense lyonnaise (avec Toulalan en charnière centrale au côté de Cris), notamment avec une tête juste à côté de Schweinsteiger (13e). Olic ratait une occasion incroyable du gauche, après un bon service de Robben en pleine surface (20e). Enfin, Müller ne cadrait pas non plus au terme d’une action collective joliment construite (22e).
Le Bayern n’appuyait pas sa domination et laissait les Gones ressortir la tête de l’eau. Evidemment, comme lors de ses chocs contre le Real puis Bordeaux, l’OL a refusé le jeu, se recroquevillant dans son camp dans son système habituel. Lisandro était seul en pointe, avec des Ederson et Delgado bien appliqués à ressortir le ballon sur les côtés. Peu tranchants dans leurs contres, les hommes de Puel se créaient une opportunité énorme avec un tir d’Ederson à la suite d’un corner repoussé. Demichelis déviait le cuir in extremis (29e). Puis Källström s’offrait une superbe tentative très lointaine que Butt repoussait des poings (44e).
Le Bayern prend de l’avance
En supériorité numérique, les Lyonnais n’avaient étrangement pas envie de prendre les commandes de la rencontre. Et même si Van Gaal solidifiait son entrejeu en faisant entrer Tymoschuk à la place de l’avant-centre Olic à la mi-temps, les Bavarois poursuivaient leur domination. Pranjic tombait sur Lloris (48e) alors que Müller manquait son contrôle au point de penalty (53e). Mieux, ils profitaient d’une légère compensation de M. Rosetti mais surtout du manque d’intelligence de Toulalan. En l’espace de 4 minutes, le milieu défensif, replacé en défense, écopait de deux avertissements fatales (50e et 54e).
Le Bayern ne pouvait pas en rester là. Van Gaal changeait de fusil d’épaule en lançant Gomez à la place du milieu Pranjic (63e) et après quelques tentatives manquant de souffle, les protégés de l’Allianz-Arena trouvaient la faille. Robben, plein axe à 30 mètres, déclenchait une frappe du gauche que Müller déviait légèrement de la tête. Lloris était pris à contre-pied (1-0, 70e). Le portier des Bleus sauvait ensuite les siens en fin de match, en sortant un tir puissant de Robben (85e). Le technicien néerlandais du Bayern se contentait finalement de cette petite victoire pour cette première manche.
L’OL devra montrer un tout autre visage. Équipe toujours aussi défensive sous l’ère Puel, l’ex-septuple champion de France a également les capacités de faire le jeu, du moins de se créer des occasions grâce à ses individualités offensives, comme lors du spectaculaire match aller contre Bordeaux. Bastos, entré à la place d’Ederson (72e), devra obligatoirement débuter le match afin de créer l’exploit. Govou, lui, avait remplacé Delgado (78e) et s’offrait l’ultime réplique des siens, avec un tir à côté (89e). Une égalisation aurait été illogique sur l’ensemble de la partie. Et l’OL devra faire avec cet handicap avant le match retour. Une situation insolite.
Les Lyonnais sont arrivés dans la soirée à Stuttgart, où ils vont passer la nuit avant de repartir mardi dans la matinée, direction Munich. Le convoi d’une dizaine de mini-vans a fait halte dans un hôtel, à proximité de l’autoroute, histoire de reprendre la route le plus vite possible le lendemain. Pour certains joueurs, interrogés sur le parking, cette pause est une bonne chose. Elle va permettre de «souder l’équipe», dixit Ederson. «C’est plus dur que d’habitude. On a joué au poker et comme ça le temps passe plus vite», a ajouté le Brésilien. «On sait pourquoi on fait ça», a poursuivi Aly Cissokho. On est des professionnels et on s’adapte à tout. On a maintenant deux jours pour se reposer et bien préparer le match.»
Que c’était tendu! Pour leur quatrième confrontation de la saison, Bordeaux et Lyon se sont finalement quittés sur un score de parité (2-2), samedi soir, lors de la 33e journée de Ligue 1, mais avec surtout trois expulsions. Trémoulinas et Jussiê dans les rangs bordelais et Réveillère du côté de Lyon ont récolté la vignette rouge. Au tableau d’affichage, les Girondins de Bordeaux se sont à chaque fois fait reprendre par de coriaces Lyonnais. Chamakh ouvrait la marque pour les Girondins (25e) mais Ederson égalisait (55e) avant que Plasil ne redonne l’avantage aux Aquitains (61e). Peine perdue puisque Cris permettait aux Gones d’arracher le nul (71e). Et l’OM en profite pour s’envoler un peu plus… Le film du match
“On est en demies”, ont chanté les supporters de l’OL présents à Bordeaux ce samedi soir, pour le choc de la 33e journée de Ligue 1. Avant sa demi-finale aller de la Ligue des champions contre le Bayern, mercredi prochain, trois semaines après sa qualification à Bordeaux, Lyon est venu arracher un nul précieux sur le terrain de Chaban-Delmas. Le résultat nul, assez logique dans une partie heurtée (notamment en fin de match), n’arrange personne. L’OM l’ayant emporté quelques heures plus tôt, Lyon pointe à 9 unités du leader, alors que Bordeaux (avec un match de moins) compte pas moins de 11 longueurs de retard.
Forcément moins intense que la double confrontation comptant pour les quarts de la plus belle des compétitions européennes, ce choc aura de nouveau vu des Lyonnais d’abord refuser le jeu. Bordeaux en profitait d’entrée pour maîtriser les débats. Mais avec Gourcuff très sollicité mais incapable de réellement faire la différence, c’est sur coup de pied arrêté que les Girondins se montraient dangereux et ouvraient le score. Le meneur de jeu des Bleus se chargeait d’envoyer le cuir dans la surface. Et après une tête de Sané au-dessus (4e), c’est celle de Chamakh qui débloquait la situation. Le Marocain se démarquait de son garde du corps Cris pour prolonger le ballon au fond des filets (1-0, 25e).
Lisandro relance l’OL
L’ouverture du score avait le don de libérer davantage les ouailles de Blanc, qui poursuivaient leur domination sans pouvoir aggraver la marque. Si le champion du monde avait annoncé un grand chamboulement dans son onze de départ, le seul Saivet faisait figure de surprise, même si Wendel et Ciani siégeaient sur le banc comme des coupables. Le jeune attaquant du centre de formation s’est toutefois montré bien tendre, à l’instar d’un Gouffran titularisé et transparent. Les deux joueurs associés à Chamakh et placés sur les ailes avaient très peu d’espaces pour accélérer.
Claude Puel aura également surpris tactiquement. Privés de nombreux joueurs dans le secteur défensif, les Gones pouvaient compter sur Toulalan en défense, au côté de Cris. Au milieu, Pjanic et Källström devaient donc évoluer à la récupération, avec un Ederson en numéro 10, Govou et Bastos sur les ailes et Gomis en pointe, préféré à Lisandro avant le déplacement à l’Allianz Arena. Sans inspiration, la formation rhodanienne parvenait tout de même à créer le danger. Avant l’ouverture du score, Gomis trouvait le petit filet extérieur de Ramé après une déviation de la tête de Govou (19e).
Mais comme inhibés par le but de Chamakh, les Lyonnais attendaient la seconde période pour réagir, sous l’impulsion d’un Lisandro entré à la mi-temps de Govou. Avant la pause, seul un superbe coup franc de Pjanic, sorti en corner par Ramé (40e), avait fait office de réplique. Passé dans un 4-4-2 risqué, l’OL prenait d’assaut la surface adverse. Le changement soudain de comportement était gagnant! Dès la 10e minute du second acte, Ederson égalisait d’une frappe limpide de 20 mètres (1-1, 55e).
Bordeaux sans second souffle
Partie sur d’excellentes bases, la seconde période était bien plus folle que la première. Assommés les Bordelais? En fait, non. Ils se remettaient à jouer. Et quelques secondes après une longue course d’Ederson, qui évitait la sortie de Ramé avant de se faire reprendre par Henrique, le champion en titre répondait d’une frappe encore plus belle que celle du Brésilien. Plasil, servi à 25 mètres du but de Lloris, trouvait la lucarne du portier français (2-1, 61e).
Le score n’en restait pas là. Sans vraiment montrer des signes de révolte, les visiteurs égalisaient une nouvelle fois, opportunistes sur un coup de pied arrêté. Cris déviait suffisamment un long ballon de Pjanic pour tromper Ramé (1-1, 71e). Blanc avait alors lancé dans la bataille Jussiê et le jeune Abdou Traoré (à la place de Saivet et Gouffran), mais la fatigue rendait Gourcuff et compagnie beaucoup moins précis. Et finalement muets jusqu’au bout.
Chaban-Delmas pouvait réclamer, en vain, une main involontaire de Cissokho (80e), logiquement non sanctionnée par un M. Ennjimi, hué du début à la fin pour ses décisions indécises. Dans le temps additionnel, l’homme en noir excluait d’ailleurs Réveillère, pour un tacle violent sur Trémoulinas, qui prenait, du même coup, le chemin de la douche. S’en suivait une grande altercation générale mêlant joueurs, dirigeants et stadiers, qui provoquait un autre carton rouge, pour Jussiê. Cette fin de match houleuse profitait finalement aux Gones revigorés avant leur choc européen. Bordeaux devra rebondir, enfin, à Lorient la semaine prochaine, pour espérer accrocher la Ligue des champions la saison prochaine.
Lyon suffered a blow in their Ligue 1 title pursuit after being held to a draw by Lille.
Pierre-Alain Frau put Lille in front after 61 minutes, but Cris equalised 10 minutes later, moments after Ricardo Costa had been sent off for the visitors following a second yellow card.
Lyon also finished the match with 10 men after Maxime Gonalons was dismissed 12 minutes from time for a second bookable offence.
The Ligue 1 title race remains wide open, with Auxerre, Marseille, Bordeaux and Lyon all in contention.
The visitors had an opportunity after four minutes when Gervinho supplied Frau, who moved the ball on to Eden Hazard, but Hazard contrived to fire wide and the chance went begging.
Three minutes later, Lyon went close. Miralem Pjanic delivered a free-kick and Lisandro Lopez headed on for Cesar Delgado, who shot over.
Frau tested Hugo Lloris from distance after 26 minutes, but the goalkeeper turned the ball wide and Adil Rami then saw his header saved by the Lyon stopper.
Delgado then headed over one minute before the break from Kim Kallstrom’s corner as Lyon threatened to go in front.
Lloris fumbled a Hazard shot early in the second half, only for Cris to clear the danger.
But Lille went in front after 61 minutes when Florent Balmont laid the ball off for Frau, whose powerful shot took a deflection off Jeremy Toulalan and went beyond Lloris.
Toulalan flicked wide before Costa received his marching orders following a foul on Bafetimbi Gomis.
Lyon responded from the resulting free-kick, making the most of their numerical advantage when Kallstrom’s delivery was converted by Cris’ header.
Gonalons was then sent off for a second bookable offence, but Lyon held on for a point despite Balmont forcing Lloris into a late save.
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