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Lyon
1. H.Lloris
20. A.Cissokho
13. A.Réveillère
4. J.Boumsong
3. Cris (c.)
17. J.Makoun
19. C.Delgado (59e)
8. M.Pjanic
41. M.Gonalons
7. M.Bastos Fernandes
28. J.Toulalan (74e)
14. S.Govou
18. B.Gomis (85e)
9. L.Lopez
Entre la sérénité de Puel et d’Aulas, l’étonnante indulgence de la presse française à son sujet et l’absence de révolte de la part de ses supporters, l’OL ne semble pas conscient du grand danger qui le guette. Encore très indolents contre Monaco (2-2), dimanche soir, les Gones ont subi une nouvelle contre-performance à domicile cette saison en Ligue 1 et ont donc perdu leur fauteuil de leader. Eliminé des autres compétitions, le septuple champion est au bord de la crise, avant de se déplacer à Bordeaux et de connaître une fin de saison qui peut très bien le priver de Ligue des Champions.
Mais que fait Claude Puel ? Non, il ne réagit pas. Entraîneur général de l’OL depuis l’été dernier et supposé prendre le pouvoir dans tout le domaine sportif, l’ancien mentor du Losc réalise, quelque soit le résultat final, une mauvaise première saison. Sur le fond comme sur la forme, projetée en France et au-delà de nos frontières. Les raisons sont multiples: facteurs extérieurs (blessures à répétitions) et surtout erreurs personnelles (choix tactique et stratégique et recrutement défaillant à certains postes).
Rapidement éliminés de la Coupe de la Ligue par Metz, passés au travers de leur huitième de finale de Coupe de France contre Lille et balayés par le surpuissant FC Barcelone en Ligue des Champions (après avoir choisi de ne pas batailler pour finir 1er de leur groupe contre le Bayern), les Gones sont en train de vaciller de leur trône. Le Roi n’y est plus, à 7 actes du terme de l’exercice et ce pouvait être prévisible en décembre dernier, après le plus pitoyable des chocs de la saison, contre l’OM (0-0).
Dramatiques à Gerland…
Bien sûr, en tant que dauphin de l’autre club olympien avec un unique point de retard, l’OL garde son destin entre ses mains pour rafler son 9e titre consécutif. Mais au niveau du jeu, cette équipe qui réagit davantage qu’elle n’entreprend, malgré son statut, peut sombrer dans une grande crise sportive et économique. Sportive, car Jean-Michel Aulas n’imaginait pas une telle tourmente en 2009. Économique, car une possible non-qualification en Ligue des Champions et une participation à la très confuse Europa League serait dramatique pour l’OL Groupe.
Les conséquences du terrain seront donc incommensurables. Sauf que cette saison, en cas de sacre final d’un adversaire, l’OL ne pourra que s’apitoyer sur son sort tant la qualité très alternative de ses concurrents (l’OM et Bordeaux irréguliers) est palpable. Aulas a élu Puel, qui a fait le choix de faire jouer le champion comme une équipe de milieu de tableau, préférant assurer défensivement, attendre la moindre erreur adverse ou profiter de toutes contre-attaques.
Sauf que Juninho et Benzema ne peuvent pas créer l’exploit à chaque sortie et Lloris ne peut sauver la maison rhodanienne sur chaque tentative adverse. Les 4 dernières rencontres à domicile sont révélatrices. Lloris a protégé la seule victoire, contre Sochaux (2-0). La défense a pris l’eau contre Auxerre (défaite 2-0) et l’attaque n’a pu enflammer les débats contre Rennes (1-1) et Monaco (2-2). D’une prudence indigne d’un club à l’ambition continentale, l’OL a concédé sa 8e contre-performance à domicile de la saison, en 16 matches joués. En remportant les trois ultimes réceptions, Lyon atteindrait 40 points, soit son plus faible bilan du millénaire.
Aulas-Puel, un optimisme mal venu
En plus de cette déficience flagrante à domicile qui n’a révolté, ni le public gone, ni la presse régionale et nationale, l’OL se voit attribuer un calendrier de fin de saison très compliqué. Le déplacement à Bordeaux, le week-end prochain, est un véritable tournant. Il faudra ensuite s’imposer devant le PSG à domicile, avant, à trois journées de la fin, faire un résultat à Marseille. Enfin, c’est à Toulouse que Lyon conclut son périple. “Le championnat n’est pas terminé. De toute façon il faudra aller faire des performances à l’extérieur”, prévient Jean-Michel Aulas.
L’omniprésent président ne tire pas la sonnette d’alarme, semblant même faire passer un message: l’OL n’a pas pour objectif de remporter le titre mais surtout de se qualifier pour la Ligue des Champions. “Il reste encore pas mal de matchs et même si on a surement le calendrier le plus difficile c’est aussi bien puisqu’on va rencontrer nos adversaires directs. Tout est encore jouable. La première place c’est à la fin du match de la dernière journée qu’il faudra l’avoir”, tempère également Claude Puel, optimiste alors que son équipe a besoin d’un bon choc psychologique. A l’entraîneur champion de France 2000 avec Monaco de démontrer que son fonctionnement permet de rester au sommet.
Lyon failed to retake their place at the top of Ligue 1 as they were held at home by Monaco at the Stade Gerland tonight.
Les Gones, the seven-time reigning champions, came into the match in third position thanks to wins earlier this weekend for Bordeaux and then Marseille, and this point – secured courtesy of Frederic Piquionne’s 81st-minute leveller – will only lift them one place.
The principality side went ahead through Jerko Leko in the 34th minute and although Cris equalised for Lyon, Juan Pablo Pino’s immediate riposte after 65 minutes looked likely to earn the visitors all three points.
Piquionne, with an overhead kick, secured Lyon a draw against his former club but with seven matches left in the campaign, they trail new leaders OM by a point and their grasp on the title they have owned since 2002 is slipping.
Leko’s goal came following a rapid counter-attack, Monaco’s chief tactic in a first half in which they were more than a match for Lyon.
Les Gones were restricted to half-chances before the break, although Karim Benzema did strike the post with a rasping 37th-minute drive.
By that time, the champions were behind thanks to Leko, who got on the end of a cut-back from Chu-Young Park to stroke home a left-footed finish.
Lyon goalkeeper Hugo Lloris spared his side the humiliation of going into the break 2-0 down when he tipped aside Jean-Jacques Gosso’s 20-yarder, but the hosts were jeered off at half-time.
Leko was just off target minutes into the second half as Monaco continued to play with a freedom their opponents lacked.
Stephane Ruffier turned aside a header from Jean Makoun and then a Juninho free-kick but the Monaco goalkeeper was partly to blame for Lyon’s 64th-minute equaliser.
He came out of his goal to punch away a Juninho cross, only to get beaten to the ball by Cris, who nodded into an empty net.
The hosts were level for barely a minute though, Pino putting Monaco back in front when he ran onto Gosso’s through-ball, rounded Lloris and finished neatly from the angle.
Substitute Piquionne missed a sitter from six yards out just after coming on for Lyon but earned his side a point with his close-range acrobatics.
OL
Titulaires :
* Lloris
* Boumsong
* Cris But 66′ Carton jaune 39′
* Grosso Sortie 70′
* Réveillère Carton jaune 53′
* Ederson Sortie 55′
* Makoun Carton jaune 69′
* Källström Carton jaune 41′
* Juninho
* Keita Sortie 80′
* Benzema
Remplaçants :
* Vercoutre
* Clerc
* Bodmer Entre 80′
* Pjanic
* Santos
* Piquionne But 81′ Entre 55′
* Mounier Entre 70′
ederson.wordpress.com 