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Jeremy Toulalan scored an own goal in stoppage time to hand Olympique Marseille a 5-5 draw at Olympique Lyon in a spectacular Ligue 1 game on Sunday.
At second-placed Lyon’s Gerland stadium, the hosts got the better start but were 4-2 down in the second half before a Lisandro Lopez double put them level.
Lyon looked set for victory after Brazilian Michel Bastos netted with one minute remaining, only for Toulalan to score his own goal three minutes into stoppage time.
Meanwhile, Ligue 1 leaders Girondins Bordeaux failed to show their Champions League form in a 2-0 defeat at Lille.
Five days after qualifying for the Champions League last 16 with a 2-0 win at Bayern Munich, Laurent Blanc’s side ran out of energy at Lille’s Stadium Nord.
They were on the back foot against a bold Lille side and cracked under pressure with 20 minutes remaining when midfielder Yohan Cabaye fired home after keeper Cedric Carasso had parried a Pierre-Alain Frau attempt.
Midfielder Florent Balmont doubled the tally three minutes from time from the penalty spot after Larsen Toure was brought down in the box by Michael Ciani.
“We were not good. We made defensive mistakes and it cost us two goals,” Bordeaux defender Marc Planus told French TV.
“Tonight, we should have been content with a draw, but we always want to go forward and take all three points. Tonight, we were just not good enough for that.
“We were not good physically but Lille were not better as they played in the Europa League on Thursday. We failed mentally.”
Elsewhere, French internationals Moussa Sissoko and Andre-Pierre Gignac scored for Toulouse in a 3-2 home win against Stade Rennes.
Toulouse went ahead shortly after the half hour when France midfielder Sissoko poked the ball home after Rennes keeper Nicolas Douchez had denied Paulo Machado.
Rennes struck back on the stroke of halftime with Ghana striker Asamoah Gyan firing past Olivier Blondel after being set up by a Bruno Cheryou defence-splitting pass.
Norway’s Daniel Braaten was then set up by Sissoko and put the hosts back in front in the 59th minute.
Striker Gignac made it three four minutes later with a fine volley as Kader Mangane reduced the scoring with four minutes left.
Sensationnel, extraordinaire et renversant ! Dans le choc des Olympiques entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, c’est finalement le football, et dans une moindre mesure Bordeaux, qui en est sorti vainqueur. En match de clôture de la 13e journée de Ligue 1, Lyon et Marseille se sont neutralisés dimanche soir, sur un score de parité cinq buts partout après des réalisations de Pjanic, Govou, Lisando, pour un doublé, et Bastos pour l’OL et des buts de Diawara, Cheyrou, Koné, Brandao et Toulalan, contre son camp, pour l’OM.
Quand la réalité dépasse la fiction ! En match de clôture de la 13e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille ont livré une prestation d’exception dans le Rhône. A croire d’ailleurs que les deux équipes n’avaient aucune rencontre de Ligue des champions dans les jambes. Depuis la saison 2001-2002 et une victoire de l’OL contre l’OM (4-0), jamais un duel entre ces deux Olympiques n’avait dépassé les quatre réalisations à Gerland. Et à la pause de ce choc des Olympiques, les deux équipes avaient déjà dynamité les défenses adverses à quatre reprises, pour un score de parité deux buts partout. Pourtant le public n’était pas au bout de ses surprises dans une rencontre loin de délivrer son scénario final.
Pjanic le détonateur
Car la première période fut une véritable opposition de styles entre des Lyonnais, excellents dans les combinaisons et les mouvements, et des Marseillais, maîtrisant le ballon dans l’ensemble mais manquant singulièrement d’automatismes pour percuter davantage l’OL. Chacune dans un 4-3-3, les deux formations débutaient cette rencontre pied au plancher et Lyon prenait un léger avantage par Pjanic, son meneur de jeu bosnien. Annoncé forfait pour cette rencontre après sa blessure contractée contre les Liverpuldiens en Ligue des champions (1-1), le milieu de terrain était à la conclusion de la première action rhodanienne. Hilton, titulaire au sein de la défense centrale phocéenne, détournait de la tête une ouverture de Källström dans l’axe. Aux aguets, “Mira” lançait les hostilités d’une demi-volée parfaite de l’entrée de la surface. Mandanda surpris, l’OM mettait un genou à terre en voyant le ballon filer sous la barre transversale (3e, 1-0).
Présent sur les deuxièmes ballons, Lyon s’appliquait à exercer un gros pressing sur l’arrière-garde marseillaise pour tenter de réaliser immédiatement le break. Avec cinq points de retard sur le septuple champion de France avant le coup d’envoi, l’OM, même en construction, n’avait quant à lui pas intérêt à se rater. Si Mamadou Niang perdait un premier face à face contre Hugo Lloris sur l’aile gauche (5e), le Sénégalais laissait le soin à son “cousin” Diawara de remettre les deux équipes à égalité au tableau d’affichage. Côté gauche, Abriel déposait le ballon sur la tête de Souley et Lloris, malheureux, prolongeait le ballon dans ses propres filets (11e, 1-1).
Cheyrou calme l’OL
Chanceux de recoller au score avec un jeu un peu plus brouillon que son adversaire d’un soir, l’OM craquait ensuite sur un mouvement lyonnais d’école. S’appuyant sur Pjanic au milieu du terrain, Govou percutait dans l’axe et profitait de l’appel de Lisandro sur la droite pour trouver l’ouverture dans la défense centrale. Du gauche, l’ancien capitaine de l’OL, destitué de son statut pour quelques dé-boires, ajustait à nouveau Mandanda, complètement abandonné sur sa ligne de but (14e, 2-1). Karim Benzema, présent dans les tribunes après la victoire du Real contre l’Atlético à Calderon samedi soir (2-3), et Jean-Michel Aulas, le président olympien, pouvaient légitimement applaudir la prestation des protégés de Claude Puel.
Plus présent, Lyon dominait la demi-heure suivante, Lisandro n’hésitant pas à s’excentrer sur la gauche pour bousculer l’arrière-garde marseillaise. Plus fluides également, les enchaînements ne permettaient toutefois pas au collectif rhodanien de prendre un avantage plus conséquent. Et à deux minutes du terme de la première période, Benoît Cheyrou profitait d’un petit espace dans l’axe pour prendre, une fois n’est pas coutume, sa chance d’un léger extérieur du droit. Flottant et travaillé, le ballon était dévié par le gardien de but lyonnais dans son propre but. Pour la deuxième fois de la soirée, le portier rhodanien venait de faire pencher le destin de ce match en faveur des visiteurs (43e, 2-2). Et ce n’était que le début…
Trois passes décisives pour Abriel, un doublé pour Lisandro
L’entame de la seconde période n’était pas faite pour rassurer des Gones complètement cueillis à froid. Victime d’une lésion du ligament interne, le 3 septembre dernier contre Bordeaux, Bakari Koné signait une réalisation pleine de talent sur un centre venu de la gauche et délivré par Abriel, pour sa deuxième passe décisive du match. De l’extérieur du droit, l’Ivoirien fouettait sa volée pour ajuster Lloris de l’entrée de la surface (47e, 2-3). KO technique et avec une volonté moindre de presser et de se projeter vers l’avant, Lyon laissait alors l’OM davantage développer son jeu. Peu verni depuis son arrêt-réflexe devant Niang dans l’entame de match, Lloris se reprenait devant Brandao dans les minutes suivantes. Après un une-deux avec Mamadou Niang, le Brésilien, en un contre un, butait sur le portier tricolore (52e). Deux minutes plus tard, l’attaquant sénégalais ratait le cadre sur une tête décroisée (54e) et la rencontre, déjà haute en couleurs, prenait une tournure complètement renversante, ponctuée de cinq nouveaux buts.
Dans le dernier quart d’heure de jeu, chaque occasion de part et d’autre faisait pratiquement mouche. Si Brandao scorait de nouveau sur un coup de patte d’Abriel (79e, 2-4), décidément en verve, l’OM craquait dans la foulée et permettait à l’OL de se relancer. Dans un angle fermé côté gauche, Lisandro ajustait Mandanda (81e, 3-4) et ce qui devait arriver arriva. Heinze commettait une erreur de la main dans sa propre surface et M. Bré, l’arbitre du match, signalait le point de penalty. “Licha” ne permettait à personne d’autre de transformer la sentence (83e, 4-4). Et le coup de grâce n’était pas loin quand, à la suite d’un mouvement d’école et de nouveau initié par Pjanic, Bastos offrait l’avantage à Lyon sous les yeux d’un Jean-Michel Aulas complètement conquis (90e, 5-4). Enfoncé dans son fauteuil, Didier Deschamps pouvait maugréer pendant quelques minutes, Lyon venant de jouer un vilain tour à son ennemi olympien. Trois minutes de calme suivirent cette envolée lyrique jusqu’à cette dernière percée phocéenne. Au contact avec Mbia, Toulalan offrait finalement sur un plateau l’égalisation à l’OM (90+1e, 5-5). Marseille, comme Lyon, n’a rien lâché. Et le football en est sorti vainqueur, indéniablement. Bordeaux, toujours leader après cette journée folle, également !
1. H.Lloris
20. A.Cissokho
32. L.Gassama
3. Cris (c.)
6. K.Kallstrom
7. M.Bastos Fernandes (68e)
8. M.Pjanic
28. J.Toulalan
17. J.Makoun
10. H.Ederson
18. B.Gomis (55e)
14. S.Govou
19. C.Delgado (80e)
9. L.Lopez
O Lyon pode dar uma semana perfeita para os seus torcedores. Em um intervalo de sete dias, os heptacampeões franceses podem ratificar o bom momento do clube na atual temporada, que em 17 jogos oficiais foram 12 vitórias e apenas duas derrotas.
Neste domingo, o compromisso o time que ocupa a segunda posição no nacional, com 23 pontos será diante do Marselha, sétimo colocado na tabela com 18 tentos, no Estádio Gerland, às 18h (Brasília). Um triunfo dos mandantes pode recolocar a equipe na ponta do Campeonato Francês novamente.
O brasileiro Ederson comentou o duelo. “Vamos encarar o Marselha, neste domingo. É um rival direto pela briga do título nacional e também vem fazendo uma boa campanha no cenário europeu. Acredito que vai ser um grande jogo, mas estamos empenhados em buscar a vitória e terminar esta semana de um modo perfeito. Afinal, na última rodada já havíamos vencido o Saint-Etienne, fora de casa.”
“Vencer mais um clássico em apenas sete dias seria magnífico. Queremos manter este bom momento e, quem sabe, já conseguiremos retomar a ponta da Liga Francesa no domingo. É trabalhar e manter a seriedade para que dê tudo certo”, afirmou o camisa 10.
Ederson também falou sobre a determinação da equipe durante os 90 minutos. Fato que tem chamado a atenção de todos na França. “Acho que a marca registrada desta equipe é a convicção na vitória durante a partida inteira. Conseguimos reverter resultados adversos contra Le Mans, PSG, Toulouse e nos dois jogos com o Liverpool.”
Quand la cinquième meilleure attaque de Ligue 1 éteint le Stade Vélodrome. En course pour le titre de champion de France, l’Olympique de Marseille a subi la loi du septuple champion de France dans son antre, ce dimanche soir (victoire 3-1). Auteur d’un doublé, Karim Benzema est évidemment le héros de la soirée côté rhodanien. Mais avec le retour de Sidney Govou sur la droite de l’attaque, Lyon a enfin pu aligner une équipe équilibrée avec Ederson en soutien de “Benzébut”, dans l’axe.
Il n’a pas livré une grosse prestation et est même sorti à l’heure de jeu pour offrir du temps de jeu à son compère de la grande époque lyonnaise. Si Govou a été remplacé par Juninho (67e) sur la pelouse du Vélodrome contre Marseille, l’ailier droit, de retour de blessure, a surtout permis à son entraîneur, Claude Puel, de rééquilibrer son équipe, au moins sur le plan offensif.
Enfin un 4-2-3-1 équilibré
Devant la meilleure attaque de Ligue 1, Lyon a ainsi pu réaliser une démonstration de force et éteindre les velléités marseillaises dans le premier quart d’heure de jeu. Bien sûr, si Niang avait trouvé les filets sur sa frappe sur le poteau, le match aurait pris une autre tournure. Évidemment, si Valbuena avait ouvert la marque sur sa frappe enroulée au lieu de trouver les gants de Lloris, la physionomie du match en aurait été changée. En attendant, l’OL, souvent sur le banc d’essai au niveau offensif cette saison, a peut-être trouvé la bonne formule à l’occasion de cette 36e journée.
De retour après une rupture du tendon d’Achille survenue en janvier dernier, Sidney Govou a donc immédiatement retrouvé une place dans le schéma tactique mis en place par l’ancien entraîneur du Losc. Avec le retour de l’historique Lyonnais, le technicien avait ainsi la possibilité d’offrir un point de soutien à son attaquant, Karim Benzema, souvent meilleur quand il n’évolue pas seul en pointe. Avant, Fred était son partenaire privilégié et les deux hommes se trouvaient les yeux fermés. Depuis le départ de l’attaquant auriverde pour divergences d’opinions avec son entraîneur, ce rôle semble maintenant dévolu à un autre Brésilien, Ederson.
Benzema, 100% de réussite
Dans cette configuration, César Delgado, l’Argentin, prenait le flanc gauche de l’attaque. Après une entame de match timide donc, la double lame Ederson-Benzema allait faire des siennes, notamment sur l’ouverture du score. Déjà fauché à trois reprises sans que les coups francs n’influencent la marque au tableau d’affichage, l’ancien Niçois se présentait sur la droite de la surface. Revenu défendre, Brandao commettait l’irréparable et offrait sur un plateau un penalty à l’OL. Karim Benzema le transformait et lançait son équipe sur la voie du succès (30e).
Lyon était déjà revenu de loin après une grosse pression phocéenne quand César Delgado, l’ancien joueur de Cruz Azul, remontait un ballon sur un corner adverse. Après un relais avec Benzema, la défense marseillaise lâchait le buteur tricolore au marquage qui doublait la mise avant le repos (43e). Civelli était sur Ederson, Bonnart, un temps sur Benzema, était parti vers César Delgado. Trop tard, le mal était fait et Toulalan trouvait “Benzébut” sur un boulevard…
“Juni” termine le travail
Malgré un retour au score en seconde période par Sylvain “Nino” Wiltord, pour son premier but sous les couleurs de l’OM (80e), Lyon pliait sans rompre. Évidemment, avant cette réduction du score, Juninho avait remplacé Govou et le système de jeu mis en place par Claude Puel s’en était ressenti. Mais le Brésilien, monstre de fierté, n’avait pas l’intention d’entrer sans influencer le jeu de sa patte droite, pour son 99e but sous le maillot des Gones. Un coup franc mal négocié par Mandanda et le score en était figé à jamais au tableau d’affichage (93e, 3-1). Marseille vient peut-être de perdre un titre de champion de France mais Lyon a peut-être trouvé un système pour l’avenir…
1. H.Lloris
20. A.Réveillère
4. J.Boumsong
3. Cris (c.)
28. J.Toulalan
6. K.Kallstrom
17. J.Makoun
7. H. Ederson < 11. F.Grosso (82e)
4. S.Govou < 8. Juninho (67e)
19. C.Delgado
10. K.Benzema 8
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