La première place du groupe E se jouera dans deux semaines. Déjà qualifié pour les huitièmes de finale après ses deux bons résultats contre Liverpool, l’OL s’est incliné sur le terrain de la Fiorentina (1-0), mardi soir, dans le cadre de la 5e journée de Ligue des Champions. Grâce à un penalty de Vargas (25e), à la suite d’une faute de Cissokho, la Viola se sort également de la phase de groupes, laissant Liverpool sur le carreau. Les Gones, eux, n’ont pas su trouver la faille lors de leur révolte très tardive, la faute à un excellent Sébastien Frey.

Quand l’OL fait le bonheur de la Fiorentina. Et la détresse de Liverpool. Les hommes de Claude Puel, déjà qualifiés, se sont inclinés (1-0), mardi soir, du côté de Florence. Après son nul mitigé contre Grenoble (1-1) et avant de recevoir Rennes le week-end prochain en Ligue 1, le représentant français s’oblige à disputer une dernière journée de Ligue des Champions avec la première place du groupe E en jeu. Le duel se jouera à distance avec la Viola, qui, grâce à cette victoire, se hisse aussi en huitièmes de finale, pour la première fois dans cette formule, et éjecte du même coup les Reds.

La Viola fait le travail

Sorti vainqueur de sa double confrontation contre Debrecen, en inscrivant pas moins de 9 buts en 2 matches, le club toscan a trouvé les ressources suffisantes pour faire son bonheur. Dans une rencontre peu emballante, les hommes de Cesare Prandelli ont parfaitement joué le coup, ouvrant la marque sur penalty sans pour autant dominer les débats. Cissokho fauchait par derrière Marchionni dans la surface et le gaucher Vargas transformait la sentence (1-0, 28e). Déjà, lors du premier quart d’heure, la Viola aurait dû ouvrir le score, touchant les montants par deux fois. Santana voyait sa reprise de volée percuter le poteau (11e), avant qu’une tête de Gilardino ne touche également du bois (12e).

Les Gones avaient pourtant réagi entre cette première chaude alerte et l’ouverture du score. L’OL décidait de sortir de sa torpeur en contrôlant les débats grâce à son milieu de terrain, notamment un Pjanic à la justesse technique précieuse. Cris n’était pas loin de reprendre un coup franc lointain de Källström par exemple (24e). Mais concrètement, les visiteurs ne se montraient nullement dangereux, la faute surtout à un Gomis peu disponible. L’ancien Stéphanois avait été préféré à Lisandro, resté sur le banc. Govou et Gomis, les ailiers du jour, ne faisaient rien de bon. Källström et Pjanic devaient ainsi tenter leur chance de loin (45+3e et 48e), sans trouver le cadre.

Les Gones tombent sur Frey

Solide défensivement, la Viola ratait l’occasion de faire le break à l’heure de jeu. Parfaitement lancé en profondeur par Montolivo, Marchionni était repris magnifiquement par Cissokho (63e). Quelques instants plus tard, l’ancien du FC Porto était cette fois-ci à la peine défensivement et laissait filer De Silvestri, dont le centre n’était pas correctement repris par Gilardino (68e). Puel réagissait enfin. Lisandro Lopez faisait son entrée en jeu à la 67e minute, à la place de Bastos. Puel passait en 4-4-2 (Pjanic glissant sur la gauche), avant de sortir le transparent Gomis pour Ederson (74e).

L’OL ne se jetait pas à l’abordage, mais dominait clairement la fin de rencontre. La révolte tardive n’allait finalement engendrer aucun but. Pjanic tentait une nouvelle fois sa chance de loin, sur un coup franc plein axe de 30 mètres, mais Frey repoussait le danger d’une manchette (79e). L’ancien portier de l’équipe de France sortait ensuite deux parades de grande classe pour assurer la qualification des siens. D’abord sur une reprise de Makoun à la suite d’un corner (87e), puis sur une puissante volée de Lisandro (91e). Artemio-Franchi pouvait exploser de joie.

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