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Un véritable choc attendait l’OL pour ce seizième de finale de la coupe de la Ligue. Les supporters Lyonnais se sont chargés de faire un accueil digne de ce nom à l’ex-gardien lyonnais Grégory Coupet.
Les olympiens se mirent rapidement en évidence avec Pjanic qui expédiait juste au-dessus un bon centre de Jérémy Pied (1e). Ce même Jérémy Pied se montrait intenable et servait Bafé Gomis à l’entrée de la surface. Malheureusement le cadre se dérobait là aussi (7e). Les joueurs de Claude Puel avaient entamé la partie de la meilleure des manières. Jimmy Briand et ses coéquipiers se portaient bien vers l’avant mais péchaient dans le dernier geste. Gomis était une nouvelle fois bien servi par Pied mais sa reprise volée venait frôler le poteau droit de Greg Coupet (28e). Les Parisiens répliquaient à l’heure de jeu avec une puissante frappe bien repoussée par Rémy Vercoutre. Le feu-follet Jérémy Pied glissait à nouveau un ballon impeccable à Jimmy Briand dont la frappe détournée par Camara laissait Greg Coupet impuissant (38e). Les olympiens prenaient ainsi un avantage mérité avant la pause.
Le début de seconde période fut plus à l’avantage des joueurs de la capitale. Ceux-ci accumulaient les corners mais sans être réellement dangereux. Les olympiens opéraient désormais en contre-attaque. Malgré plusieurs belles opportunités les Rhodaniens ne parvenaient pas à faire le break. En pivot, Hoarau trouva le gant de Rémy Vercoutre qui dévia sur son poteau et dans la foulée, les Parisiens continuaient à jouer alors que Jérémy Pied était à terre. Ce manque de fairplay déclencha une échauffourée qui dura plusieurs minutes (77e). Jérémy Pied, surement le meilleur lyonnais sur la pelouse, catapulta un missile qui fracassa la barre transversale de Coupet (80e). Moins de deux minutes plus tard c’est Pjanic qui voyait son coup franc mourir sur le poteau adverse. Ce qui devait arriver arriva. Sur une action confuse, Bodmer hérita du cuir à l’entrée de la surface et l’expédia dans les filets. L’ancien Lyonnasi en profita d’ailleur pour aller chambrer le banc olympien. Les Parisiens furent même tout près de rafler la mise en fin de rencontre mais Rémy Vercoutre sorti le grand jeu sur une tête de Ludo Giuly. Les 22 acteurs terminèrent le temps réglementaire sur un score de parité et devaient donc se coltiner une prolongation.
Lisandro entra en jeu au début de la prolongation. Cela provoqua une réorganisation tactique coté lyonnais. Ceara trouva la transversale de Vercoutre et dans la continuité Giuly hérita du ballon pour fusiller le portier lyonnais. Paris passait devant. Pied tenta bien une frappe lors de seconde période de la prolongation mais sans succès (107e). Malgré plusieurs offensives Lovren et ses coéquipiers durent s’incliner et quitter la Coupe de la Ligue en seizième de finale.
Éliminé de la Coupe de France, dimanche dernier à Monaco, l’OL a échoué lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi après-midi, en s’inclinant à Lorient (1-0). Les Merlus ont rapidement ouvert le score, par Gameiro (4e), avant de résister aux attaques rhodaniennes. La formation de Christian Gourcuff se hisse ainsi dans le dernier carré de la compétition, alors que celle de Claude Puel n’a plus que le championnat et la Ligue des champions pour “sauver” sa saison.
Une deuxième saison blanche pour l’OL de Claude Puel ? Comme pour bien confirmer leurs débuts 2010 trompeurs, avec 4 victoires consécutives bien inquiétantes en terme de jeu, les Gones viennent de passer à la trappe dans les deux coupes nationales en l’espace de 4 jours. Battue à Monaco (2-1), dimanche, en 16e de finale de la Coupe de France, la formation rhodanienne a quitté la Coupe de la Ligue au stade des quarts de finale, après une défaite à Lorient (1-0), ce mercredi après-midi.
Gameiro en profite…
Battus par ces mêmes visiteurs il y a une semaine en championnat (1-3), malgré leur ouverture du score, les Merlus ont une nouvelle fois pris les devants, cette fois-ci assez rapidement. Dès l’entame de match, Kévin Gameiro trouvait le chemin des filets d’une volée sous la barre après avoir devancé Lovren devant la cage de Vercoutre. Cris suspendu, le jeune Croate était de nouveau titulaire, comme à Louis-II, où il était d’ailleurs en partie coupable sur le but de la qualification de Park. C’est Sakuwaha, pourtant pris en sandwich par Boumsong et Cissokho, qui était parvenu à centrer. Le jeune Zambien, arrivé l’été dernier, était titularisé sur l’aile droite de l’attaque morbihannaise, alors que Vahirua retrouvait sa place aux avant-postes.
La prompte ouverture du score a ainsi obligé l’OL à prendre le jeu à son compte. Plutôt compliqué pour une équipe qui refuse de le faire habituellement… Sur une pelouse assez difficile et face à un bloc adverse organisé, les Gones ne se procuraient pas d’énormes opportunités, juste des occasions grâce à des actions individuelles. Excepté une course depuis la gauche suivie d’une frappe puissante sur Audard (25e), Lisandro se montrait beaucoup trop mobile pour pouvoir peser sur la charnière centrale adverse. Bastos, plus incisif, manquait le cadre (25e). Dans un 4-2-3-1 sans Pjanic, Delgado, en numéro 10, tentait tant bien que mal d’orienter le jeu, alors que Govou, sur la droite, manquait particulièrement de vitesse. Et quand l’international français s’échappait enfin, sur un ballon en profondeur de Toulalan, Koscielny le bousculait sans que l’arbitre ne bronche (38e).
Pjanic et Gomis ne changent rien
M. Thual était décidément mis à l’épreuve. Juste avant la mi-temps, Gameiro partait en contre mais Réveillère l’accrochait avant de lui prendre le cuir. Le Moustoir grondait, mais aucune sanction sensationnelle n’était décidée (43e). Alors que les Lyonnais réussissaient enfin à combiner dans le camp adverse, ce même Gameiro aurait pu doubler la mise. Sur un centre en retrait de Diarra, il choisissait la frappe, sur Boumsong, alors que deux coéquipiers démarqués attendaient une offrande sur la droite (34e). Ensuite lancé par Mvuemba, l’ancien Strasbourgeois osait piquer son ballon pour marquer d’un lob mais Vercoutre déviait la sphère, qui s’écrasait sur la transversale (57e).
Claude Puel attendait les 20 dernières minutes pour enfin effectuer des changements, le nombre de joueurs offensifs dans son onze de départ (4) étant largement suffisant pour sa mentalité défensive. Pjanic et Gomis entraient à la place de Gonalons et Govou (73e) et les visiteurs se jetaient à l’abordage. Une erreur de Fabien Audard aurait pu profiter aux Lyonnais, mais les Lorientais résistaient finalement jusqu’au bout, manquant même de se mettre à l’abri, notamment par Monterrubio, remplaçant de Vahirua. L’OL n’a plus les coupes pour “sauver” sa saison. Et une victoire en Ligue 1 et un bon parcours en Ligue des Champions restent très improbables par rapport à la qualité collective de l’équipe conçue par Claude Puel.
Lyon
R.Vercoutre
D.Lovren
A.Cissokho
A.Réveillère
J.Boumsong
J.Toulalan
M.Gonalons
B.Gomis (72e)
M.Bastos Fernandes
C.Delgado
L.Lopez
Y.Tafer (86e)
S.Govou
M.Pjanic (72e)
A equipe do Lyon superou o Metz em jogo válido pela Copa da Liga e segue firme na competição. A partida encerrada a pouco, no Gerland, foi emocionante. Os torcedores do tricolor francês lotaram o estádio e empurraram o time os 90 minutos.
O resultado de tanto apoio foi uma bela vitória, pelo placar de 3×0. Os gols foram de Toulalan, aos 29 minutos do primeiro tempo, e Lisandro Lopez, duas vezes, 43 e aos 44 da etapa complementar. Com o resultado, os tricolores passam para as quartas de final da Copa da Liga.
A vitória e a classificão foram os presentes de aniversário do camisa 10 do OL. Ederson completou 24 anos nessa quarta-feira. “Foi uma emoção muito grande estar em campo no meu aniversário. Esse jogo vai ficar na minha memória. Termos conseguido o triunfo foi um grande presente. Mas fico mais contente pela torcida do Lyon, que tanto nos apoiou e saiu satisfeita do estádio”, contou.
Repetindo muitos nomes da formação usada na vitória contra o Strasbourg, o meio campo do Lyon, liderado por Ederson, teve boa atuação no jogo, criando chances de gol importantes. O brasileiro, inclusive, quase marcou o seu, em belo chute de fora da área. O goleiro Marichez fez um milagre, e salvou o Metz no lance. “Fui muito feliz naquela finalização. Mas o goleiro deles fez uma grande defesa”, afirmou.
O próximo adversário dos heptacampeões na competição ainda não está definido. Já no Campeonato Francês, o Lyon vai enfrentar o Nancy, dia 16.
Quelques jours après sa qualification en Coupe de France aux dépens de Strasbourg, l’OL s’est défait d’une autre formation de Ligue 2, le FC Metz, pour se hisser en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi soir. Toulalan a ouvert le score (30e) avant un doublé tardif de Lisandro (87e et 88e), alors que les Grenats étaient réduits à 10 après l’exclusion de Marichez (68e). Le film du match
L’OL n’est pas tombé dans le piège du FC Metz cette saison. La formation de Ligue 2 avait créé la surprise lors de la précédente édition de la Coupe de la Ligue en s’imposant 3-1 au Stade de Gerland, en novembre 2008. Ce mercredi, une nouvelle fois pour les huitièmes de finale de cette compétition, l’OL n’a eu aucun souci pour éliminer le FC Metz.
A trois jours d’un déplacement à Nancy, Claude Puel n’avait pas opté pour un large turn-over. Vercoutre avait la chance de prendre le relais de Lloris dans les buts derrière l’arrière-garde habituelle. Ederson retrouvait les joies de la titularisation dans un entrejeu assez technique avec Toulalan et Pjanic, alors que Tafer accompagnait Bastos et Lisandro en attaque. Le jeune prodige du centre de formation des Gones s’est montré remuant et aurait d’ailleurs dû trouver la faille. Il ratait d’abord l’incroyable sur un centre de Bastos (14e), avant de se voir refuser un but pour une position de hors-jeu clairement inexistante (31e).
Lisandro sur la fin
Quelques secondes auparavant, l’OL avait trouvé l’ouverture grâce à Jérémy Toulalan. Déjà, le milieu de terrain avait trouvé la barre transversale, de la tête, sur un coup franc excentré de Bastos (26e). Quatre minutes plus tard, le Bleu déviait de sa chevelure grisée un nouveau coup franc de Bastos. Cette fois-ci, Marichez était battu. Les Lyonnais déroulaient dans le camp des visiteurs, avec beaucoup d’application, mais Lisandro et Bastos ne parvenaient plus à inquiéter Marichez. Et si les 5e de Ligue 2 tardaient à se révolter, le score n’évoluait pas lors de la première partie de la seconde période.
Les 20 dernières minutes furent bien plus animées. Lancé en profondeur, Lisandro crochetait Marichez mais ce dernier le fauchait violemment. L’arbitre renvoyait logiquement aux vestiaires le portier messin (68e). Le jeune Romain Ruffier était lancé et devait finalement concéder un doublé de Lisandro Lopez (87e et 88e), à chaque fois sur des centres en retrait de son compatriote argentin César Delgado. Les hommes d’Yvon Pouliquen avaient pourtant choisi le dernier quart d’heure pour enfin porter le danger sur le but de Vercoutre. Seule une tête de Bourgeois juste à côté (76e) faisait frémir Gerland. Après deux matches à l’extérieur, les Lyonnais retrouveront leur pré pour affronter le PSG.
Grâce à un but de Toulalan et un doublé de Lisandro, Lyon a dominé Metz (3-0), oubliant l’élimination subie face au club lorrain l’an dernier.
Deux succès d’affilée toutes compétitions confondues. Ce n’était plus arrivé à Lyon depuis fin septembre-début octobre. Après Strasbourg (3-1), samedi, en Coupe de France, l’OL est venu à bout d’un autre pensionnaire de L2, Metz (3-0), mercredi, en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Pour leurs retrouvailles avec le club lorrain, un an après leur élimination à ce même stade de l’épreuve, les joueurs de Claude Puel ont su se montrer sérieux, à défaut de convaincre totalement. Un but de Toulalan (27e), son premier sous les couleurs rhodaniennes, et un doublé de Lisandro en fin de match (87e, 89e), leur permettent de rester en lice dans toutes les Coupes.
La prestation lyonnaise peut se découper en trois parties : 1) Une première période dominée de la tête et des épaules. 2) Une vingtaine de minutes passées à subir, sans pour autant rompre à la reprise. 3) Et enfin une emprise retrouvée après l’expulsion de Marichez (68e). Le collectif lyonnais a repris forme par moments, à l’image d’un jeu à trois entre Ederson, Bastos et Lisandro (64e). Le dernier but de Lisandro, après un beau travail de Boumsong, en est la parfaite expression. Si le score peut paraître flatteur, il est révélateur du regain de forme et de confiance des Lyonnais. Il leur faudra confirmer ces promesses lors d’un test d’une toute autre ampleur, samedi, à Nancy.
Ça passe pour Lille, Toulouse et Lorient
Pour son premier match de l’année 2010, l’ASNL s’est inclinée dans des proportions similaires sur la pelouse du TFC (0-3). Les Lorrains ne se sont jamais relevés du c.s.c inscrit par Macaluso à la demi-heure de jeu (32e). Plus de difficultés pour Lorient, victorieux à Lens (2-1), grâce à deux réalisations de Marchal (9e) et Gameiro (29e). C’est Eduardo sur penalty qui a réduit le score pour les Sang et Or. Qualification dans la douleur de Lille contre Rennes (3-1). Les Dogues, qui avaient ouvert le score par Rami (40e), s’en sont remis à deux réalisations de De Melo (96e) et Hazard (115e) pour éliminer la formation bretonne. Le revenant Pagis (59e) avait auparavant permis aux joueurs de Frédéric Antonetti de décrocher la prolongation.
Les Lyonnais allaient-ils prolonger leur série de six victoires consécutives sur leur terrain face au Messins ? Le début de la partie était, en tout cas, à l’avantage des Rhodaniens qui dominaient largement. Metz subissait et, contre le cours du jeu, parvenait à inscrire le premier but de la partie par une tête puissante de Mendy sur corner (0-1, 21e). Les joueurs de Pouliquen doublaient la mise sur une contre attaque menée à toute allure et qui se terminait par un centre en retrait repris victorieusement par Renouard (0-2, 28). L’OL se reprenait avec une tête smashée d’Ederson déviée en corner (36e). Les Grenats essayaient d’enfoncer le clou, mais Vercoutre sauvait ses partenaires en écartant un ballon de Mendy (39e). Dès la reprise de la seconde période, les joueurs de Puel mettaient la pression dans le camp messin. Et logiquement Cris concrétisait cette domination en reprenant de la tête un corner sortant de Källström (1-2, 48e). Sur une mauvaise sortie de Vercoutre, le FCM prenait le large grâce à Rocchi (1-3, 66e). KO debout, les Lyonnais avaient des difficultés pour contourner le bloc adverse. Ils s’exposaient à des contres comme celui qui voyait Vercoutre remporter son duel avec Renouard (77e). Metz crée l’une des grosses surprises de cette soirée des huitièmes de finale de Coupe de la Ligue et met fin à une invincibilité d’un an de l’OL au Stade municipal de Gerland.
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