Éliminé de la Coupe de France, dimanche dernier à Monaco, l’OL a échoué lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mercredi après-midi, en s’inclinant à Lorient (1-0). Les Merlus ont rapidement ouvert le score, par Gameiro (4e), avant de résister aux attaques rhodaniennes. La formation de Christian Gourcuff se hisse ainsi dans le dernier carré de la compétition, alors que celle de Claude Puel n’a plus que le championnat et la Ligue des champions pour “sauver” sa saison.

Une deuxième saison blanche pour l’OL de Claude Puel ? Comme pour bien confirmer leurs débuts 2010 trompeurs, avec 4 victoires consécutives bien inquiétantes en terme de jeu, les Gones viennent de passer à la trappe dans les deux coupes nationales en l’espace de 4 jours. Battue à Monaco (2-1), dimanche, en 16e de finale de la Coupe de France, la formation rhodanienne a quitté la Coupe de la Ligue au stade des quarts de finale, après une défaite à Lorient (1-0), ce mercredi après-midi.

Gameiro en profite…

Battus par ces mêmes visiteurs il y a une semaine en championnat (1-3), malgré leur ouverture du score, les Merlus ont une nouvelle fois pris les devants, cette fois-ci assez rapidement. Dès l’entame de match, Kévin Gameiro trouvait le chemin des filets d’une volée sous la barre après avoir devancé Lovren devant la cage de Vercoutre. Cris suspendu, le jeune Croate était de nouveau titulaire, comme à Louis-II, où il était d’ailleurs en partie coupable sur le but de la qualification de Park. C’est Sakuwaha, pourtant pris en sandwich par Boumsong et Cissokho, qui était parvenu à centrer. Le jeune Zambien, arrivé l’été dernier, était titularisé sur l’aile droite de l’attaque morbihannaise, alors que Vahirua retrouvait sa place aux avant-postes.

La prompte ouverture du score a ainsi obligé l’OL à prendre le jeu à son compte. Plutôt compliqué pour une équipe qui refuse de le faire habituellement… Sur une pelouse assez difficile et face à un bloc adverse organisé, les Gones ne se procuraient pas d’énormes opportunités, juste des occasions grâce à des actions individuelles. Excepté une course depuis la gauche suivie d’une frappe puissante sur Audard (25e), Lisandro se montrait beaucoup trop mobile pour pouvoir peser sur la charnière centrale adverse. Bastos, plus incisif, manquait le cadre (25e). Dans un 4-2-3-1 sans Pjanic, Delgado, en numéro 10, tentait tant bien que mal d’orienter le jeu, alors que Govou, sur la droite, manquait particulièrement de vitesse. Et quand l’international français s’échappait enfin, sur un ballon en profondeur de Toulalan, Koscielny le bousculait sans que l’arbitre ne bronche (38e).

Pjanic et Gomis ne changent rien

M. Thual était décidément mis à l’épreuve. Juste avant la mi-temps, Gameiro partait en contre mais Réveillère l’accrochait avant de lui prendre le cuir. Le Moustoir grondait, mais aucune sanction sensationnelle n’était décidée (43e). Alors que les Lyonnais réussissaient enfin à combiner dans le camp adverse, ce même Gameiro aurait pu doubler la mise. Sur un centre en retrait de Diarra, il choisissait la frappe, sur Boumsong, alors que deux coéquipiers démarqués attendaient une offrande sur la droite (34e). Ensuite lancé par Mvuemba, l’ancien Strasbourgeois osait piquer son ballon pour marquer d’un lob mais Vercoutre déviait la sphère, qui s’écrasait sur la transversale (57e).

Claude Puel attendait les 20 dernières minutes pour enfin effectuer des changements, le nombre de joueurs offensifs dans son onze de départ (4) étant largement suffisant pour sa mentalité défensive. Pjanic et Gomis entraient à la place de Gonalons et Govou (73e) et les visiteurs se jetaient à l’abordage. Une erreur de Fabien Audard aurait pu profiter aux Lyonnais, mais les Lorientais résistaient finalement jusqu’au bout, manquant même de se mettre à l’abri, notamment par Monterrubio, remplaçant de Vahirua. L’OL n’a plus les coupes pour “sauver” sa saison. Et une victoire en Ligue 1 et un bon parcours en Ligue des Champions restent très improbables par rapport à la qualité collective de l’équipe conçue par Claude Puel.

Football.fr