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Lyon ended a dismal week on a low note with a home defeat to Auxerre which could contribute to them losing the leadership of Ligue 1 tonight.
Claude Puel’s men were beaten by Lille last weekend and then crashed out of the Champions League in midweek after a mauling by Barcelona at the Nou Camp.
And they could finish the weekend off the summit if second-placed Paris St Germain, who are currently one point behind, beat arch-rivals Marseille at the Parc des Princes this evening.
Les Gones dominated the first half but fell behind after 41 minutes when Ireneusz Jelen scored.
Thomas Kahlenberg doubled their advantage in injury-time, shortly after the visitors’ Cedric Hengbart had seen a penalty saved by Hugo Lloris.
Lyon started slowly but took control in midfield with Juninho pulling the strings.
The veteran Brazilian had already gone close with one trademark free-kick by the time he whipped in another set-piece for Jean Makoun but his header flashed over the bar.
Star striker Karim Benzema, who this week claimed he will stay at the Stade Gerland beyond the end of the season, ought to have opened the scoring five minutes before the break but, having burst into the area, saw his shot superbly saved by Auxerre keeper Olivier Sorin.
And Lyon were made to pay for wasting those chances as the visitors struck first, Jean-Alain Boumsong fluffing his clearance with the ball eventually making its way to Jelen and he made no mistake with a crisp finish past Lloris.
Sorin preserved his side’s advantage at the start of the second half with a fine save from a Cesar Delgado header, the cross supplied by another Juninho free-kick.
The 27-year-old Sorin excelled once again after 56 minutes by saving an Ederson volley before producing a wonderful double parry to keep out Fabio Grosso’s close-range effort and the Italy full-back’s follow-up.
Juninho was the next man to be thwarted by Sorin’s defiance, the keeper palming away a 25-yard bullet.
But Lyon’s attacking threat eventually petered out as they began to carry the air of a deflated side.
And Auxerre capitalised although they did miss a spot-kick late on.
Lloris brought down Kevin Lejeune inside the area but then redeemed himself with a fine save from Hengbart’s shot.
It mattered little, though, as Auxerre duly grabbed a second with time almost up.
Kahlenberg picked up the ball 40 yards from goal and showed commendable coolness to lob Lloris with the keeper well off his line.
Il n’y a aucun doute, avec 4 défaites en mars, l’OL est en crise. Eliminés en Ligue des Champions par le Barça, mercredi, les septuples champions de France ont relancé la course au titre en Ligue 1 en enchaînant un deuxième revers consécutif, lors de la réception d’Auxerre (2-0), dimanche. Surtout, les coéquipiers de Karim Benzema développent un jeu affligeant depuis le début de saison. La faute à un Claude Puel à la stratégie particulièrement défensive et dont le coaching est carrément défaillant.
Ere Claude Puel, année 1. La saison n’est pas finie mais le bilan du nouvel entraîneur de l’OL est déjà bien terne. Le septuple champion de France ne joue plus que le championnat en cette fin d’exercice 2008-2009. Eliminés en Coupe de la Ligue dès le premier tour, par le FC Metz, en novembre, les Gones viennent de lâcher la Coupe de France, sur le terrain du Losc, avant d’être sortis sans résistance de la Ligue des Champions par le FC Barcelone. Pire, Lyon vient d’enchaîner un deuxième revers consécutif en Ligue 1 et a complètement relancé la course au titre.
Un spectacle médiocre à Gerland
Lors de la défaite contre l’AJ Auxerre dimanche après-midi dans le cadre de la 28e journée de Ligue 1, le club de la capitale des Gaules a confirmé ses difficultés à faire le jeu cette saison. Sur les 7 derniers matches, le Stade de Gerland n’a connu qu’une seule victoire, contre la lanterne rouge havraise (2-1), il y a tout juste un mois. Claude Puel est largement responsable du marasme actuel, terni par un fond de jeu indigne d’un champion. L’ancien du Losc privilégie d’abord la solidité, remettant les clés de la victoire à deux hommes, Juninho et Benzema, dont les exploits sont fréquents.
Développant un jeu misérable et préférant attendre l’erreur de son adversaire pour l’achever en contre-attaque ou sur coup de pied arrêté, l’OL version Puel se comporte bien comme une équipe de milieu de tableau, voire un promu. Avec 36 buts inscrits, les Gones n’ont que la 5e attaque de Ligue 1. Tactiquement, Puel s’est d’ailleurs résolu à conserver le 4-3-3 devenu traditionnel depuis quelques saisons, le transformant même en un véritable 4-5-1, avec deux joueurs de couloirs dépourvus de toute liberté créative. Un exemple ? C’est bien l’OL, à 10 dans son camp, qui a rendu pathétique le choc contre l’OM (0-0), en décembre dernier, toujours à Gerland.
Puel, un coaching inutile
Les reproches ne s’arrêtent pas là. Claude Puel a également démontré une certaine incapacité à bouleverser la physionomie d’un match grâce à ses changements. Les deux défaites rhodaniennes en Ligue 1 au mois de mars sont symptomatiques. Mené au score à la mi-temps par l’AJA, Puel n’a pas pris le risque d’apporter du surnombre dans le secteur offensif, faisant entrer Pjanic et Tafer à la place d’Ederson et de Delgado, alors que la sortie d’un milieu défensif (Toulalan ou Makoun) tombait comme une évidence. Lyon avait d’ailleurs débuté la rencontre avec le même onze qu’au Camp Nou, avec des joueurs forcément fatigués et atteints psychologiquement.
Le coaching de Puel ne donne pas de résultats. Pire, il est incompréhensible, comme au Stade de France la semaine dernière, lors de la victoire du Losc (2-0). Benzema blessé et sorti à la pause, c’est Ederson qui entrait en jeu, faisant évoluer l’OL sans véritable avant-centre, alors que le jeune Tafer attendait son heure sur le banc et que Piquionne assistait au match en tant que 19e homme, dans les tribunes. Handicapé par le départ de Fred, l’entraîneur général aurait largement dû exiger des renforts offensifs lors du mercato hivernal.
Le titre pour sauver la saison
“On a trouvé une équipe fatiguée physiquement et mentalement. C’est un enchaînement de défaites qui n’est pas bon et ça pèse dans les têtes de manière importante. Tout le monde est extrêmement déçu et très tendu”, concédait JMA dimanche soir. Son club peut certes regretter une malchance inouïe qui a surtout frappé le secteur défensif. Mais en tant que Roi de France ces dernières années, il n’est finalement pas logique de devoir manquer de doublure à certains postes (en latéral gauche par exemple) et de se noyer en cas de légère blessure du buteur providentiel, Karim Benzema.
L’an passé, Alain Perrin ne bénéficiait pas d’une telle mansuétude auprès des supporters et des médias. A la même époque, l’entraîneur du seul doublé de l’histoire gone comptait déjà 6 longueurs d’avance suffisantes sur son dauphin, Bordeaux. Claude Puel, lui, a acquis sa notoriété de grand entraîneur capable de diriger une grosse cylindrée en remportant le titre de champion à la tête d’un AS Monaco flamboyant (en 2000) et en hissant le Losc sur la scène européenne. Deux clubs qui se démarquent bien évidemment par une pression faible de la part des supporters.
OL
Titulaires :
* Lloris Carton jaune 90′
* Grosso
* Boumsong Sortie 46′
* Cris
* Clerc
* Ederson Sortie 69′
* Delgado Sortie 81′
* Makoun
* Toulalan
* Juninho
* Benzema
Remplaçants :
* Vercoutre
* Gassama
* Källström
* Bodmer Entre 46′
* Pjanic Entre 69′
* Keita
* Tafer Entre 81′
ederson.wordpress.com 